Le besoin de conviction est-il une preuve de faiblesse ?
Publié le 25/10/2005
Extrait du document
On ne peut en effet
jamais être sûr de la vérité de nos principes ou de nos idées. Pourtant il faut
bien agir. A force d'avoir peur de se tromper, on ne peut guère avancer. Il faut
dès lors comme le préconise Edgar Morin, dans Pour sortir du XXème siècle,
faire un choix pour une conviction mais être conscient que notre idée n'est
qu'une conviction, qu'elle n'est peut être pas la vérité. En effet, la
conviction reste, par définition, subjective. Si elle ne veut pas dialoguer avec
le réel, elle devient dangereuse et marque de faiblesse. La conviction qui est
choix pour une hypothèse est la force de celui qui préfère agir, même au risque
de se tromper. La conviction a conduit les plus grands esprits à accomplir leur
oeuvre.
La conviction peut donc au premier abord, de par sa
certitude, marquait la faiblesse d'un esprit qui ne veut pas voir la complexité
d'un monde et préfère se réfugier dans l'unicité d'une idée. Cette conviction
est dangereuse, puisqu'elle peut engendrer soit le fanatisme, soit
l'immobilisme.
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