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l'art n'a-t-il pour but que le plaisir ?

Publié le 23/10/2005

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Aristote le définit ainsi : « [...] la tragédie est l'imitation d'une action de caractère élevé et complète, d'une certaine étendue, dans un langage relevé d'assaisonnements d'une espèce particulière suivant les diverses parties, imitation qui est faite par des personnages en action et non au moyen d'un récit, et qui, suscitant pitié et crainte, opère la purgation propre à pareilles émotions.» Assaisonnement du langage désigne la proportion variable de chants et de vers. L'essence de la tragédie réside dans l'action, non dans le récit, action représentée en un temps limité. Le plaisir résulte des émotions ressenties: crainte et pitié. Tout cela est clair. Aristote mentionne la cause et les effets. Mais sur le mécanisme de l'opération, peu de détails ! Un seul terme assez inattendu: «purgation», catharsis. On peut dire aussi « purification ». Ce mot a donné lieu à maints commentaires.

L’art n’a pas d’utilité par essence : ses productions ne visent pas une utilité particulière pour répondre à une nécessité déterminée. En effet, l’art s’intéresse à la création du beau et pour ce faire il manie les formes, les sons, les couleurs, les volumes, les apparences sensibles. Fruit du génie artistique d’un être qui exprime sa sensibilité dans ce jeu, l’œuvre peut voir le jour et s’adresser aux autres hommes. La première intention de l’art est donc de faire éprouver le beau et de susciter ainsi le plaisir. C’est la définition la plus commune que nous pouvons trouver sur l’art : l’art cherche à satisfaire notre sensibilité, véhicule des émotions, nous donne une vision de la beauté. Or l’art n’est il que recherche du plaisir ? Peut-on percevoir d’autres perspectives dans l’art ? En d’autres termes : l’art n’a-t-il pour fin que le plaisir ?

« voire les tempêtes qu'il soulève ? En matière de bonne chère, nul ne s'entretue, mais dans la sphère de l'art, lecombat est possible.

On choisira un plan progressif: si l'art procure un plaisir.

Il n'est pas en relation avec n'importequel type de plaisir.

Il poursuit essentiellement la recherche d'une jouissance désintéressée à travers le Beauuniversel. Première correction: 1) L'art a pour fin le plaisir sensible. On montrera que la contemplation esthétique et l'oeuvre d'art se meuvent dans la jouissance hédoniste.Pour la conception populaire de l'art - qui voit dans l'oeuvre d'art une copie du réel, engendrant une jouissancepurement sensible, et qui privilégie l'inspiration dans la genèse de la création artistique - aboutit à un subjectivismeradical: en effet, le simple plaisir des sens est relatif à la constitution de chacun et n'a donc pas de valeur ni deportée universelles.

Il est d'ordre strictement subjectif.

Point de vue de l'appréciation individuelle. 2) Mais cette jouissance laisse échapper l'Universel; or la recherche de celui-ci nous pousse vers le Beauuniversel. Il faut affirmer avec Kant que le Beau est ce qui plaît universellement.

Le jugement de goût, Kant l'a fortementsouligné, représente quelque chose d'universel et de nécessaire.

en créant une réalité spirituelle transcendant lanature, l'artiste nous élève jusqu'à la sphère universelle et c'est cet élément d'universalité qui se reflète dans legoût, lequel juge universellement.

L'oeuvre d'art se prête donc à un jugement universel sans lequel elle perdraittoute signification authentique.L'universel, en transcendant ainsi la sphère de la subjectivité, confère au beau un caractère désintéressé.

C'est unevaleur purement spirituelle qui nous attire vers l'oeuvre d'art: nous ne la désirons pas. 3) Loin d'avoir pour fin le pur plaisir des sens, l'art fonctionne de manière désintéressée (il y a certesjouissance, mais cette jouissance n'est pas purement sensible. L'élément d'universalité lié au jugement et à la sphère esthétique n'est nullement comparable à celui du jugementscientifique.

Le Beau et l'art, tout en exigeant l'universel, conservant un objet individualisé (un tableau de Picassoest strictement différent de tout autre) alors que le jugement de vérité (scientifique) possède un objet général (cf.concepts scientifiques)Ainsi, l'oeuvre d'art, loin d'être un reflet du réel, est invention d'un Beauté originale, spirituelle et universelle.

Elle estdans certaines cultures, sacrée.

(A développer).Montrez que dans le Banquet de Platon - discours de Diotime- le désir nous amène dialectiquement vers lacontemplation désintéressé du Beau en soi. SECONDE CORRECTION: L'art n'a pas d'utilité par essence : ses productions ne visent pas une utilité particulière pour répondre à unenécessité déterminée.

En effet, l'art s'intéresse à la création du beau et pour ce faire il manie les formes, les sons,les couleurs, les volumes, les apparences sensibles.

Fruit du génie artistique d'un être qui exprime sa sensibilité dansce jeu, l'œuvre peut voir le jour et s'adresser aux autres hommes.

La première intention de l'art est donc de faireéprouver le beau et de susciter ainsi le plaisir.

C'est la définition la plus commune que nous pouvons trouver surl'art : l'art cherche à satisfaire notre sensibilité, véhicule des émotions, nous donne une vision de la beauté.

Or l'artn'est il que recherche du plaisir ? Peut-on percevoir d'autres perspectives dans l'art ? En d'autres termes : l'art n'a-t-il pour fin que le plaisir ? I : l'art perçu comme un divertissement : L'art est avant tout communication : c'est la transmission de l'émotion d'un artiste pour quelqu'un qui reçoit l'œuvre.On peut parler de don de l'artiste, il donne à l'autre sa vision des choses.

C'est l'imagination de l'artiste qui parle àtravers l'œuvre : il imagine tout, il a la liberté d'imaginer à sa guise pour pouvoir faire naître les créations les plusfolles et s'amuser de cette liberté de création et amuser celui qui reçoit.

Lorsque nous allons au théâtre ou aucinéma, nous nous laissons guider dans des mondes inconnus, dans des histoires parfois saugrenues qui sont laconcrétisation en mots, en actes, en couleurs et formes de la pensée d'un artiste.

L'art est jeu : jeu avec lesimages d'un esprit qui les concrétise dans quelque chose afin de pouvoir le communiquer à autrui.

Qu'attendons-nous lorsque nous allons au cinéma, écouter un concert (…) ? Nous voulons nous couper de la réalité et voyagergrâce à l'émotion que nous donne un artiste.

Nous cherchons tout simplement à nous divertir, à nous faire plaisir.

Laliberté d'imagination de l'artiste concrétiser dans un spectacle (…) devient liberté pour le spectateur qui la partageen recevant l'œuvre : il se plait comme l'artiste à conquérir des mondes accessibles par le pouvoir le l'imagination. II : l'art ou l'idée de Catharsis :. »

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