L'art et la nature
Publié le 28/03/2016
Extrait du document
«
Cristopher MC CANDLESS, un jeune homme de bonne famille, qui aurait dû devenir
un américain bien tranquille, à l’avenir sans surprise, décide de partir à l’aventure
après l’obtention de son diplôme universitaire.
Après avoir fait don de ses économies
à une œuvre humanitaire, il entame son périple en s’inventant un surnom
« Alexander Supervagabond » (Alexander Supertramp).
Il sillonne le sud des
Etats-Unis, exécutant de menus travaux, avant de réaliser son seul projet : partir
s’installer en ALASKA, seul en communion avec la nature.
Cependant la nature peut se montrer impitoyable avec les jeunes personnes qui ne
sont pas assez entraînées.
Cristopher périt seul, empoisonné par des baies qu’il
pensait comestibles.
«Il avait renoncé au rêve américain, pour vivre une aventure extrême» (extrait du
résumé du roman de Jon KRAKAUER).
Dans ce film, la nature est pratiquement omniprésente.
Le projet de Cristopher est de
se rapprocher de cette nature sauvage, de revenir à l’état sauvage, comme il
l’exprime clairement.
Il veut vivre son rêve entre une utopie et la réalité, seul, loin de
la société, dans la nature qui est encore le seul lieu pure qui existe : cette nature
sauvage et libre.
Cristopher était passionné par les auteurs tels que Jack LONDON, Léon TOLSTOI et
THOREAU.
Eux aussi, mettaient en valeur les grandes étendues, les grands
espaces, encore indomptables et sauvages qui attirent les hommes cherchant la
liberté et la vérité de l’existence.
Il nous précise à 56mn’42 du film :
«Penser que la vie humaine ne peut être régie que par la raison, c’est nier la
possibilité même de la vie».
On peut observer dans ce film la petitesse de l’homme face à la grandeur de la
nature, et ce jeune homme veut faire partie de cette nature beaucoup trop grande et
impressionnante pour lui.
Pourtant, il s’adaptera et trouvera des moments de pur
bonheur avant de mourir et de se rendre compte avec justesse que «le bonheur
n’existe vraiment que s’il est partagé».
Il voulait fuir et marcher seul pour revenir à l’état sauvage, pour ne plus se laisser
contaminer par la civilisation.
Il cherchait son ailleurs, il le trouve dans la nature, à
vivre seulement l’instant présent, être libre à l’état sauvage.
«La liberté et la beauté à l’état pur sont trop précieuses pour qu’on ne s’y attarde
pas».
Tout comme les romantiques et la notion du sublime, il ressent à travers les
paysages grandioses des émotions intenses comme la joie, l’admiration, le bonheur
que recherche chaque âme en quête de liberté.
L’impuissance de l’homme face aux
paysages chaotiques de la nature (tempête, plaine silencieuse et déserte, mer
agitée…), le face à face avec ce que les hommes ne peuvent contrôler..
»
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