L'art est-il imitation de la nature
Publié le 15/01/2015
Extrait du document
«
La nature est perçue par les sens et est pensée de façons variables par les espèces
et les individus inclus .
Du point de vue philosophique, la distinction se fait
simplement entre la nature , la nature des espèces et la représentation de la nature
humaine .
Le raisonnement confine, limite et précise donc par défaut la capacité
humaine et l'envergure à accorder, à reconnaître et à considérer à la valeur de la
nature elle-même.
L'idée de nature a été remaniée par la culture urbaine à travers la
notion mythique de sauvagerie désignant de manière générale ce qui est extérieur à
la civilisation.
Le fait que le même mot sauvage soit utilisé d'une part comme un
synonyme de naturel et d'autre part pour qualifier des actes particulièrement violents
ou cruels met bien en évidence une certaine tradition idéologique qui place plus ou
moins consciemment du côté de la nature ce qui est étranger à la culture dominante .
Paradoxalement, il se trouve aussi que, dans d'autres contextes, le mot naturel est
employé dans la langue populaire comme un synonyme de normal , légitime ou
logique ; la Nature, lieu de la sauvagerie, est donc aussi celui du bon sens
fondamental et, conséquence, elle est la source des principes les plus légitimes de
l'Homme civilisé.
En fait, la distinction entre l'humain et le naturel repose
essentiellement sur des notions historiques et subjectives, voire contradictoires.
La
question de son bien-fondé universel reste ouverte.
La distinction (parfois conçue
comme une opposition) a été inspirée et justifiée par le besoin, d'origine religieuse ou
découlant de certaines formes d' humanisme , de représenter l'Homme comme un être
en-dehors ou au-dessus de la Nature même si par ailleurs l'Homme n'est pas
séparable de son environnement naturel avec lequel il est en interaction permanente
et dont il ne peut pas plus s'affranchir que n'importe quelle autre espèce vivante.
On constate par exemple que les notions de patrimoine naturel et de patrimoine
culturel sont intimement liées, en observant le patrimoine mondial .
En envisageant
ainsi le rapport de l'Homme à la nature, il semble possible de dépasser l'opposition
entre nature et soumission, car ni maître, ni soumis l'Homme n'est pas
nécessairement opposé à la nature, son rapport à la nature n'est ni un rapport de
domination ni un rapport de soumission, il n'y a pas nécessairement un rapport
conflictuel entre l'Homme et la nature.
DESCARTES cherche toujours à considérer les raisons pour lesquelles il devrait
publier ou non son œuvre, le Discours de la Méthode .
Descartes sait que sa
publication entraînerait des polémiques, et il étudie si ces polémiques lui seraient
profitables.
Après avoir observé qu'on lui a rarement fait une objection qu'il n'avait
pas lui-même prévue, il pointe dans ce passage le caractère ingrat de certains
débats.
Lors de ces débats en effet, DESCARTES remarque qu'il s'agit le plus
souvent d'avoir l'air d'avoir raison, mais non d'établir la vérité en considérant les
raisons de chacun.
Ainsi, les controverses auxquelles donneraient lieu la publication
du Discours de la Méthode n'apporteraient pas de nouvelle vérité, ces controverses
n'instruiraient pas davantage.
Il y a bien chez DESCARTES une volonté de savoir
pour savoir.
Illuminer les sciences nouvelles dont la médecine afin de répondre aux.
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