L'art de Jean-Honoré Fragonard
Publié le 26/02/2010
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Peintre, né à Tours en 1420, décédé dans la même ville entre 1477 et 1481. Il existe peu de documents sur sa vie. Il est peut-être formé en Flandre ou en Bourgogne vers 1435-1440. L'artiste entreprend un voyage en Italie. Durant son séjour à Rome, il exécute le portrait du pape Eugène IV, qui le rend célèbre. De retour en France, il s'établit à Tours et réalise de nombreux portraits, comme ceux du roi Charles VII, ou du chancelier de France Guillaume Jouvenal des Ursins. Ses enluminures (Les Heures d'Étienne Chevalier, avant 1461) et ses retables, à l'exemple de la Pietà de Noans, ont contribué à sa renommée. Son oeuvre tombe dans l'oubli au XVIe siècle et sera redécouverte au XIXe siècle. Considéré comme un des plus grands peintres de son époque pour ses qualités de portraitiste, Fouquet est un véritable précurseur de la Renaissance. Jean Fouquet a été le premier parmi les peintres de sa nation à se libérer de la précieuse écriture gothique et à remplir la peinture d'un souffle large et frais où se reconnaît un regard "moderne" sur le monde et qu'on chercherait en vain hors de France.

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contemporains font de Fragonard un précurseur, autant qu'un phénomène unique.
Son oeuvre, à elle seule, suffiraità conserver les traits essentiels de la peinture française de son temps et, par certains aspects, se rattache augrand mouvement du rococo international, s'apparente à celles de Tiepolo, de Maulpertsch, de Goya même.
Ses cinq cents toiles, ses milliers de dessins, échappent à toute classification certaine.
Ses "manières", à quelquesexceptions près, ne sont point consécutives, mais simultanées.
Son évolution échappe aux règles normales.
Ilsemble cesser de peindre pendant les quinze dernières années de sa vie et fondre son oeuvre en celle de son élèveMarguerite Gérard.
Il n'en a point formé d'autres, mais le prestige de son art se mesure au nombre de ses imitateurs.
Le nom de Fragonard continue de n'évoquer, aux yeux de la foule, qu'amours rieurs, corps fougueux au sein detièdes alcôves, scènes familières ou enfantines, "baisers à la dérobée" ou "hasards heureux de l'escarpolette",popularisés par la gravure, et ces portraits enfin, parcourus de vent, à la ressemblance incertaine.
Car l'artiste, sigrand qu'il soit, n'est point homme à scruter un visage.
Il embrasse d'un coup d'oeil l'apparence des êtres et deschoses.
Sa verve et sa fécondité l'ont fait juger plus superficiel qu'il ne l'est.
Sans être psychologue, il trouvetoujours le ton juste.
Son accent dominant est le naturel.
Avant tout, il est peintre.
Et le seul vraiment grand de sagénération.
L'oeuvre de Fragonard OEuvre abondante (environ cinq cents tableaux).
Chronologie très difficile à établir et très discutée.
Nous citons lesoeuvres principales.
1752 JÉROBOAM SACRIFIANT AUX IDOLES (École des Beaux Arts, Paris).LE COLIN MAILLARD (Louvre, Paris).LE TAUREAU BLANC (Collection David Weill, Paris).1765 CORRHÉSUS ET CALLIRHOÉ (Louvre, Paris).BACCHANTE ENDORMIE (Louvre, Paris)LES HASARDS HEUREUX DE L'ESCARPOLETTE (Collection Wallace, Londres).LA GIMBLETTE (Louvre, Paris).LA CHEMISE ENLEVÉE (Louvre, Paris).SCENE CHAMPÊTRE (Collection Rothschild, Paris).LES BAIGNEUSES (Louvre, Paris).LA FONTAINE D'AMOUR (Collection Wallace, Londres),LA GUIMARD (Collection Wallace, Londres).L'AUBBÉ DE SAINT NON EN COSTUME ESPAGNOL (Collection Cambo, Barcelone).ADÈLE COLOMBE (Collection Doucet, Paris),L'ÉTUDE (Louvre, Paris).LA MUSIQUE (Louvre, Paris).L'INSPIRATION (Louvre, Paris).LES MARIONNETTES (Collection Veil Picard, Paris).1771 1772 LES PROGRÈS DE L'AMOUR: LA POURSUITE, LE RENDEZ VOUS, LES LETTRES D'AMOUR, L'AMANTCOURONNÉ, L'ABANDON, panneaux décoratifs exécutés pour Madame Du Barry (Musée Frick, New York)."DITES DONC S'IL VOUS PLAIT" (Collection Wallace, Londres).VILLA D'ITALIE (Collection Wallace, Londres).LA FÊTE DE SAINT CLOUD (Banque de France, Paris).MARGUERITE GÉRAD (Collection Beeche, New York).LA LEÇON DE MUSIQUE (Louvre, Paris).LA FONTAINE D'AMOUR (Collection Comte de Lariboisière, Paris)..
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