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L'appréhension du monde les cadres psychologiques du vécu

Publié le 01/04/2014

Extrait du document

• La vie psychique et les cadres dans lesquels elle organise

lexpérience ne peuvent sans doute plus être pensés à partir de

la théorie classique des facultés (intelligence, volonté, entendement,

imagination, etc.). Elle forme un tout, dont les différents

aspects intégrés peuvent être appelés des fonctions dans la mesure

où ils mettent en jeu, dans leurs déterminations respectives,

l'ensemble des relations qui les définissent et les situent au sein

du psychisme saisi dans son unité.

« tanciation critique par lequel la pensée tend à réélaborer les données du psychisme.

afin de s'en assurer autant que possible la maîtrise pour transformer les conditions de l'activité humaine.

• De ce point de vue, c'est au niveau du langage et de la formation des notions.

comme au niveau du jugement.

que se joue, dans une certaine mesure, le problème de la logique de /'action, du dépassement des données psychiques immédiates.

Problème que l'on retrouve dans 1· étude des rapports entre conscient et inconscient lorsqu'on envisage les conditions de la maîtrise du psychisme.

Nceud de controverses et de difficultés dès l'époque de la philosophie classique, la question de la vo­ lonté ne peut aujourd'hui être envisagée indépendamment des analyses que Freud a consacrées au déterminisme psychique.

La notion de volonté resserre en elle bien des difficultés de I' appro­ che psychologique : définit-elle un pouvoir d'initiative sui generis, inscrivant en l'homme un libre arbitre fondamental, et situé en deçà de toute détermination ? Détient-elle en dernière instance la responsabilité des jugements.

comme le pensait Descartes ? Choisit-elle entre des mobiles ou des motifs ? Peut-elle, par sa force propre, rompre avec les circonstances ? Ou bien n'est-elle, en fin de compte, que le point ultime de l'illusion, affleurant dans une conscience marginale par rapport au tout du psychisme, et reproduisant, comme pouvoir illusoire, les méprises de I' inten­ tion ? L'approche.

à ce niveau, reste ouverte sur une définition plus précise des conditions dans lesquelles l'homme agit et s'as­ sume, subit et démissionne, ou n'accomplit que ce que sa nature appelle compte tenu de la situation concrète où il se trouve, et ce.

sans égard au volontarisme ou au fatalisme dont il peut revêtir son action en se la représentant à lui-même.

La question de la volonté devra donc être reprise et réexaminée dans la synthèse finale concernant la liberté (cf.

sixième partie).

• Dans un souci de clarté, et compte tenu des remarques prece­ dentes, nous avons distingué cinq rubriques permettant une ap­ proche ordonnée : Q) Psychologie de la vie affective : Le désir Les passions L'imagination Autrui 0 Psychologie du rapport perceptif : La perception et l'espace -Le temps -La mémoire @ Psychologie des fonctions logiques et cognitives : Le langage Le jugement L'idée 62. »

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