L'animal aussi produit. Il se construit un nid, des habitations, comme l'abeille, le castor, la fourmi (MARX)

« CORRIGÉ6 de ses grottes préhistoriques aux voyages sur la lune.

Il est évident que l'animal ne produit que de façon unilatérale.

Quant à elles, les produc­ tions humaines sont polymorphes.

• emprise : dépendance, aliénation ; être sous une tutelle sans liberté.

Ici, l'emprise du besoin physique représente la force de l'instinct animal.

• Intérêt philosophique du texte Dans ce texte, Marx distingue la création humaine et libre de la produc­ tion animalière, dictée par le simple besoin physique.

À la production ani­ malière appartiennent l'instinct, l'immédiateté, le répétitif, l'absence de choix.

À la création humaine appartiennent la médiation de la réflexion, la liberté de production, l'universalité du processus de production, l'adapta­ tion et enfin la beauté.

• Problématique de la question 3 L'articulation à analyser ici est celle du travail, en tant que démarche qui vise une production et la liberté.

Parce qu'elle s'insère dans un projet, parce qu'elle est œuvre de volonté et de désir, la production humaine est libre.

Il suffit pour s'en convaincre d'observer la production artistique qui est, dans une acception kantienne, désintéressée.

Si la production humaine vise l'inutile ou le désintérêt, c'est donc bien le signe qu'elle est la marque d'une liberté.

Pourtant il faut nécessairement observer les limites de la production humaine.

Parce qu'il a un corps, l'homme est sujet à un déterminisme naturel, au même titre que l'animal, et produit ainsi, sous l'emprise du besoin physique, ce que sa nature lui impose.

Exemple : le métabolisme ou la procréation.

Mais parce qu'il a un esprit, l'homme pourrait se croire toujours libre dans ses productions.

Pourtant, c'est à la folie ou à l'inconscient qu'il faudra ici réfléchir.

• Citations • «C'est par l'action que nous savons que le monde existe» (Fichte).

• « On ne commande à la nature qu'en lui obéissant » (Bacon).

• «La différence qui existe entre l'architecte le plus maladroit et l'abeille la plus habile, c'est que l'architecte porte d'abord sa maison dans sa tête » (Karl Marx).. »