L’amour est-il un moyen en vue du bien ou une fin en soi?
Publié le 06/10/2018
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Bref, le type céleste d'amour est donc un moyen en vue du bien car, comme l'a définit la prêtresse Diotime, « [...] l'Amour se rapporte à la possession perpétuelle de ce qui est bon.». Ainsi, dans le but de posséder l'objet de son désir, l'amoureux tentera de bien paraître, et donc d'être vertueux car si l'amour est un moyen en vue du bien, l'inverse est aussi vrai : le bien est un moyen en vue de l'amour. Les idées de Phèdre et de Diotime viennent d'ailleurs appuyer cette théorie. Phèdre déclare que l'amour inspire la vertu et le bonheur aux hommes, car ceux-ci, s'ils sont surpris par leur bien-aimé à commettre une quelconque vilenie, éprouvent un sentiment de honte plus fort que si n'importe qui d'autre les aurait surpris. Ainsi, ils s'efforceront d'accomplir le bien. Diotime, quant à elle, explique que l'amour recherche la sagesse, car sa mère en
est dénuée. Elle déclare également que «toute aspiration vers le bien et vers le bonheur, voilà ce qu'est l'Amour tout puissant [...]». Bref, l'amour incite au bien et à l'amélioration avant et durant la possession de l'être aimé, car l'amoureux voudra préserver cet amour.
En conclusion, l'amoureux n'aura de cesse d'être bon pour séduire le bien-aimé : une fois séduit, il en profite et ça se termine si ce n'est qu'un amour physique ou il continue à progresser vers le bien si c'est un amour plus spirituel.
Bref, je crois que l'amour est un moyen en vue du bien s'il est amour de l'âme et une fin en soi s'il est amour du corps. Par contre, si un amour céleste mène au bien et qu'un amour populaire est rarement durable, on peut se demander de quel type d'amour découle celui qui mène à la violence du à une trop grande passion.

«
comme l’amour populaire est possible chez les couples
homosexuels.
Bref, le type céleste d’amour est donc un moyen
en vue du bien car, comme l’a définit la prêtresse Diotime, «
[…] l’Amour se rapporte à la possession perpétuelle de ce qui
est bon.».
Ainsi, dans le but de posséder l’objet de son
désir, l’amoureux tentera de bien paraître, et donc d’être
vertueux car si l’amour est un moyen en vue du bien, l’inverse
est aussi vrai : le bien est un moyen en vue de l’amour.
Les
idées de Phèdre et de Diotime viennent d’ailleurs appuyer
cette théorie.
Phèdre déclare que l’amour inspire la vertu et
le bonheur aux hommes, car ceux-ci, s’ils sont surpris par
leur bien-aimé à commettre une quelconque vilenie, éprouvent
un sentiment de honte plus fort que si n’importe qui d’autre
les aurait surpris.
Ainsi, ils s’efforceront d’accomplir le
bien.
Diotime, quant à elle, explique que l’amour recherche la
sagesse, car sa mère en
est dénuée.
Elle déclare également que «toute aspiration vers
le bien et vers le bonheur, voilà ce qu’est l’Amour tout
puissant […]».
Bref, l’amour incite au bien et à
l’amélioration avant et durant la possession de l’être aimé,
car l’amoureux voudra préserver cet amour.
En conclusion, l’amoureux n’aura de cesse d’être bon pour
séduire le bien-aimé : une fois séduit, il en profite et ça se
termine si ce n’est qu’un amour physique ou il continue à
progresser vers le bien si c’est un amour plus spirituel.
Bref, je crois que l’amour est un moyen en vue du bien s’il
est amour de l’âme et une fin en soi s’il est amour du corps.
Par contre, si un amour céleste mène au bien et qu’un amour
populaire est rarement durable, on peut se demander de quel
type d’amour découle celui qui mène à la violence du à une
trop grande passion…
--------------------------------------------
[ 1 ].
Platon, «Le discours de Diotime», Le Banquet, éditions
CEC inc., 1998, 207b-207d page 62.
[ 2 ].
Platon, «Le discours de Diotime», Le Banquet, éditions
CEC inc., 1998, 206a page 60.
[ 3 ].
Platon, «Phèdre», Le Banquet, éditions CEC inc., 1998,
178d-179a page 22-23.
[ 4 ].
Platon, «Le discours de Diotime», Le Banquet, éditions
CEC inc., 1998, 204d page 57.
[ 5 ].
Platon, «Le discours de Diotime», Le Banquet, éditions
CEC inc., 1998, 205d page 59.
2.
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