L'ami paraît rechercher notre compagnie pour notre bien: ARISTOTE
Publié le 23/10/2013
Extrait du document

• Ce texte établit la différence entre le bien et le plaisir. La distinction entre l'ami et le flatteur est un exemple pour étayer sa thèse, non le thème principal du texte.
• Il faut être attentif à l'alternative entre deux affirmations (soit le plaisir n'est pas un bien, soit il y a des plaisirs différents) qui interdit de conclure dès le début à la première solution.
• Il faut être attentif à la progression du texte qui s'interroge d'abord sur ce qu'est « un « bien, pour finalement conclure sur ce que n'est pas « le « bien. La distinction entre des biens différents (métaphysique ou moral) est à interroger par rapport à l'idée de Souverain Bien et la notion de plaisir par rapport à celle de bonheur.

«
CORRIGÉ
•Éléments d'analyse
Notions en jeu
Le désir ; le bonheur ; la morale.
Repères principaux
CORRIGÉ
En acte/en puissance ; persuader/convaincre ; essentiel/accidentel ; en fait/
en droit.
Problème
Qu'est-ce que le bien ? Comment le reconnaître ? Est-ce ce qui produit une
satisfaction immédiate qui
en ce sens s'apparenterait au plaisir ? Mais si le
bien n'est pas le plaisir, comment l'évaluer : par rapport à une norme
morale, ou encore par rapport à son utilité ? Y aurait-il alors un bien diffé
rent voire supérieur
au bien-être procuré par le plaisir ?
Question
Qu'est-ce qui distingue le plaisir du bien ?
Thèse
Le plaisir n'est pas le bien et tout plaisir n'est pas désirable car seul le bien
est recherché pour
lui-même.
Structure du texte et procédés d'argumentation
Du début à " ils nous fréquentent », Aristote affirme que le plaisir n'est pas
" un » bien en montrant qu'ils constituent les deux finalités distinctes de
l'ami et du flatteur.
L'auteur pose une alternative : ou bien le plaisir n'est pas
un bien parmi d'autres, ou bien il y a plusieurs sortes de plaisirs, des bons
et des mauvais.
De « En outre » à " de conséquence pénible '" il généralise sa distinction en
affirmant que le bien, qu'il soit métaphysique ou moral, sera toujours préfé
rable au plaisir.
Des plaisirs sans bien ne peuvent être désirés.
Pour finir,
l'auteur radicalise sa thèse en apportant une nouvelle distinc
tion :
le plaisir n'est pas " le » bien car le bien est toujours ce qui est le
plus avantageux, et cela indépendamment du plaisir procuré.
Un bien
même sans
plaisir, est toujours désirable.
Aristote trouve une solution à
l'alternative : le plaisir n'est pas le bien dans la mesure où il lui est indiffé
rent, ceci
ne contredit pas que certains plaisirs soient en même temps des
biens.
LE DÉSIR• SUJET· 148.
»
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