L'ambiguité des mots
Publié le 21/01/2013
Extrait du document
«
associe à la genèse du langage, le plaisir des hommes à communiquer.
Il considère donc que la langue est
comme une musique dont chaque mot est une note et qui prend du sens lorsqu'il est entouré d'autres notes.
Mais Hegel, lui, ne voit pas de lien entre la langue et la musique.
Pour lui, le sens d'un mot est beaucoup plus
important que le son et le mot cède sa place à l'idée.
Mais tous deux sont d'accord sur le fait que la langue
reflète la pensée de l'homme.
La pensée de l'homme est très complexe, donc le reflet de celle-ci dans le langage
se doit lui aussi d'être complexe.
Les mots sont donc ambigus, mais ont-ils vraiment la vocation d'être précis ? Souvent, on comprend les mots
dans leur contexte, ou par négation.
On dit aussi qu'il n'y a pas de premier mot puisqu'ils se définissent les uns
par rapport aux autres.
Certains philosophes considèrent que c'est en parlant que l'on apprend à penser.
En
effet, un ensemble de plusieurs mots imprécis créent une idée précise.
Les grands écrivains, plus habiles dans
l'utilisation du langage, vont accumuler les détails pour permettre au lecteur une compréhension claire.
Le
langage n'est d'ailleurs pas fait pour traduire la réalité puisqu'au départ, il a une fonction utilitaire.
Ce n'est
donc pas forcément un échec de la langue, de ne pas réussir à faire un usage plus poétique de la langue.
On ne
peut en effet pas utiliser les mots pour autre chose que ce pour quoi ils sont faits.
Mais l'ambigüité des mots a beaucoup été critiquée.
Pour certains philosophes, revendiquent la théorie de
l'associationnisme.
Il s'agit d'une théorie selon laquelle, tout le corps va être fait de sentiments qui
s'enchaînent.
Le moi qui habite le corps, sépare les sentiments les uns des autres mais ceux-ci vont aussi
interagir entre eux de manière théorique.
Bergson ne reconnait l'associationnisme que pour le moi superficiel
qui est aussi un moi parasite, c'est-à-dire, celui que l'on fait paraitre en société.
Le couche la plus profonde
abrite un moi qui n'obéit plus aux lois des associations et qui forme une vraie unité.
Ce moi, dont on ne peut
distinguer les parties renferme plusieurs sentiments, et dans chacun d'entre eux, une personnalité toute entière
ressort.
Prenons par exemple l'amour.
Chaque individu à une manière différente d'aimer ; il s'agit de son moi vu
sous un certain angle.
La manière d'aimer d'un individu va donc traduire l'ensemble de sa personnalité.
L'amour d'un individu n'est pas l'amour communément ressenti.
On comprend alors qu'une personne n'est pas
une juxtaposition de sentiments, ou si cela est le cas, il n'est présent que dans le moi purement superficiel de.
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