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L'âge d'or

Publié le 03/10/2013

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En outre, le mythe de l'âge d'or renvoie à l'immédiateté

- l'homme est en relation directe avec les dieux et la nature-, ainsi qu'à la pure et simple consommation - l'homme ne travaille pas et vit de cueillette. Dans la religion juive et chrétienne, ce schéma renvoie au jardin d'Eden: à cause de la femme, l'homme doit quitter le paradis et travailler. .. En fait, il entre dans un monde médiatisé : il se sépare de Dieu, donc du principe de vérité et de la terre nourricière.

On retrouve cette idée chez Rousseau, lorsqu'il essaie de penser le moment où l'homme a perdu sa vérité primitive, il s'est, lui-même, dénaturé; en effet, pour Rousseau, l'homme de la nature vit seul - avec tous les désagréments que cet isolement peut attirer dans un milieu plutôt hostile - ; il entre dans l'histoire au moment où il s'intègre dans un groupe et ne vit plus pour lui-même mais en fonction des autres. C'est alors que naît, peu à peu, l'homme de l'homme - l'homme façonné par la société du paraître.

« 2.

Le sens caché du mythe Le temps conçu comme une usure, une entrée progressive dans la décadence - depuis la religion sumérienne, au moins, la plupart des rituels mythiques célébrés au printemps visaient à restaurer une harmonie cosmique, en régénérant les énergies primitives.

Les hommes de la Préhistoire croyaient, en effet, que les forces cosmiques assurant la stabilité de l'univers pou­ vaient s'user; il fallait donc leur redonner de la vigueur tous les débuts d'année (en fait au printemps, quand la nature se réveille).

Ainsi, les pharaons et leurs prêtres procédaient-ils à des rites annuels de régénération de l'énergie cosmique.

Avec les religions du Livre (monothéismes centrés sur la révélation), la rupture entre l'homme et Dieu - l'homme et le sens donc - se creuse, même si elle ne paraît pas définitive.

3.

La nostalgie de la transparence En outre, le mythe de l'âge d'or renvoie à l'immédiateté - l'homme est en relation directe avec les dieux et la nature-, ainsi qu'à la pure et simple consommation - l'homme ne tra­ vaille pas et vit de cueillette.

Dans la religion juive et chré­ tienne, ce schéma renvoie au jardin d'Eden: à cause de la femme, l'homme doit quitter le paradis et travailler.

..

En fait, il entre dans un monde médiatisé : il se sépare de Dieu, donc du principe de vérité et de la terre nourricière.

On retrouve cette idée chez Rousseau, lorsqu'il essaie de penser le moment où l'homme a perdu sa vérité primitive, il s'est, lui-même, dénaturé; en effet, pour Rousseau, l'homme de la nature vit seul - avec tous les désagréments que cet isole­ ment peut attirer dans un milieu plutôt hostile - ; il entre dans l'histoire au moment où il s'intègre dans un groupe et ne vit plus pour lui-même mais en fonction des autres.

C'est alors que naît, peu à peu, l'homme de l'homme - l'homme façonné par la société du paraître.

Représentation collective, l'âge d'or renvoie, de manière sym­ bolique, à une époque bénie où l'homme jouirait des bienfaits. »

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