L'accord entre les Hommes est-il un critère suffisant de la vérité et de la fausseté ?
Publié le 23/02/2012
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Le philosophe, tout comme les scientifiques, est à la recherche de la vérité. Que ce soit par des principes conventionnels et hypothético-déductif en sciences, ou par un raisonnement logique et par le dialogue à l’image de Socrate et Descartes en philosophie, tous deux on pour objectif de trouver l’accord avec autrui pour atteindre une certaine vérité. Il s’agit donc là d’un critère irréfutable de la vérité, mais peut-on alors dire que l’accord entre les Hommes est un critère suffisant de la vérité ? Et ainsi affirmer que l’accord entre les hommes est à lui seul le déterminant de la vérité ? Il s’agirait alors d’une vérité basée sur des opinion accordées, or nous verrons tout d’abord que l’opinion n’est pas un savoir, et qu’il n’est fondé que sur des impressions personnelles, mais aussi que l’unanimité ne fait pas toujours l’universalité d’une thèse, et que l’accord en nombre des Hommes ne fait pas de leur opinion une vérité absolue. Nous verrons cependant comment peut-être trouvé cet accord entre les Hommes en philosophie, et comment peut-il au travers d’une réflexion subjective et personnelle, trouver une logique universelle et donc admet able par tous, ce qui ce traduira donc par un accord entre tous les Hommes.
«
l’opinion ne sera donc pas une v érit é.
Mais plus encore, comme le dit Bachelard : « L ’opinion pense
mal, elle ne pense pas » ! On doit donc, selon lui, automatiquement penser que l ’opinion en elle -
m ême est fausse, et que in évitablement, un quelconque accord de ces opinions n ’amènera pas à la
v é rit é.
L ’opinion, contrairement au savoir, ne sert alors que des int érê ts pratiques, utiles et s i nous
affirmons que les opinions am ène à la v érit é, il existerait donc autant de v érit é que de sujet pensant,
ce qui ferait perde de son sens à la v érit é.
Une fois encore, l ’accord entre les Hommes, et donc les
opinions semble insuffisant pour atteindre u ne certaines vérit é.
De plus, l ’accord entre les Hommes am ène à l’unanimit é.
Or l ’unanimit é des opinions, bien que cela
nous pousse souvent à accepter l ’opinion sans r éflexion personnelle d û au nombre d ’individu la
partagent, reste malgr é tout une notion bien diffé rente et distincte de l’universalité, un des crit ères
majeur de la v érit é.
Au contraire, l’unanimit é elle, n ’est pas un crit ère de la v érit é et nous pouvons le
v é rifier notamment avec des discours nazi, qui à l’é poque de la guerre é taient unanimement soutenu
en Allemagne Nazi, mais qui restaient cependant comme a pu qualifier Eric Weil ce type de discours,
« un refus de la v érit é » , un discours sans sens qui bien qu ’ayant un nombre massif d’opinions en
accord, n ’était qu ’une « N égation de la pens ée » , un discours insens é donc.
Ce qui s ’oppose
directement à la valeur de l ’universalité, et donc à un raisonnement, une r éflexion personnelle
valable en droit pour tous sujet pensant et bien qu ’il n’y ai pas forc ément d ’accord, c ’est tout à fait
adoptable par chacun d ’entre nous, à l’image du cogito de Descartes dans le Discours de la M éthode
« Je pense donc je suis » , o ù le « je » de Descartes repr ésente tout Homme qui pense.
L ’universalité
est donc bien, contrairement à l’unanimit é, crit ère de v érit é.
On constate donc que l ’accord des Hommes, et donc des opinions pour atteindre la v érit é soul ève
certains probl èmes.
En effet, l ’accord avec autrui en science ou en philosophie, ainsi que l ’unanimité
ne semblent pas suffisant, mais il reste malgré tout n écessaires pour atteindre des crit ères de v érit é
tel que l ’Universalit é.
A l ’image de Descartes pensant que le savoir est fond é sur une certitude
subjective, ce qui pourrait exclure l ’accord, nous allons voir comment au contraire le Philosophe va- t-
il chercher l ’accord d’autrui, qui, ajout é à d ’autre crit ère indispensables vont lui permettre
d ’atteindre une certaine v érit é.
II) Comment trouver cet accord ?
En science, la v érit é se trouve premi èrement dans l ’accord avec autrui.
En effet, il s ’agit la de
convent ions que l ’on va admettre en groupe dans des laboratoire notamment, à partir
d ’observations et d ’hypothèses.
Cet accord repose alors sur des d éductions faites de ces
observations, par des principes dit hypoth ético -d éductifs, et se trouve en groupe.
Il y a donc accord,
avec un certains nombre de personnes, sur des principes.
Tout cela amenant au but recherch é, la
v é rit é scientifique.
Ce qui montre bien que l ’accord doit être, entre les hommes, pour amener en
science à une v érit é.
M ême si l ’accord avec la r éalit é est primordiale, celui des Hommes permet
d ’é laborer une v érit é commune, objective et unique.
En philosophie également, l’un des crit ères de la v érit é reste l ’accord avec autrui.
Or nous avons vu
qu ’à lui seul il n ’est pas suffisant.
C ’est pourquoi, les philosophe, pour atteindre la v érit é cherchent
l ’accord avec autrui au travers de discours particuliers, des discours philosophiques..
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