LA VOLONTÉ GÉNÉRALE - ROUSSEAU - DU CONTRAT SOCIAL
Publié le 31/05/2011
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Souvent utilisée dans le vocabulaire politique, la notion de volonté générale recouvre cependant des acceptions très différentes, voire contradictoires, selon qu'on la rapporte à la théorie politique ou aux cas concrets des régimes en vigueur. Dans l'oeuvre de Rousseau, la volonté générale joue un rôle fondamental, en autorisant la conciliation de deux exigences apparemment antinomiques : la liberté individuelle et la souveraineté collective. En effet, le problème central du Contrat Social peut se formuler ainsi : « Trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant. «
Liens utiles
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- Rousseau (1712 - 1778) : Du contrat social (1762) Plan I - Présentation II - Le Souverain III - La souveraineté et la volonté générale IV - La loi V - Le gouvernement VI - La religion civile - Conclusion (analyse et résumé)
- Je dis donc que la souveraineté, n'étant que l'exercice de la volonté générale, ne peut jamais s'aliéner, et que le souverain qui n'est qu'un être collectif, ne peut être représenté que par lui même. Rousseau, Du contrat social. Commentez cette citation.
- « Quiconque refusera d'obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie autre chose sinon qu'on le forcera d'être libre. » Rousseau, Du contrat social, 1762. Commentez cette citation.
- J.-J. ROUSSEAU,Du contrat social. «Céder à la force est un acte de nécessité,non de volonté»