La volonté est-elle, à votre avis, la résultante de forces psychiques, le fruit de la discipline sociale ou un pouvoir spirituel autonome ?
Publié le 15/06/2009
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(Sujet assez ordinairement traité dans les cours, mais que les mots « à votre avis » conseillent de développer de façon surtout personnelle.)
Il semble, au premier abord, que l'acte volontaire soit extrêmement complexe : mon choix final ne dépend-il pas souvent de mon état de santé. de l'influence du milieu où je me trouve ou de ceux que j'ai fréquentés P Ne dépend-il pas surtout de l'attrait des mobiles variés et de l'examen attentif et prolongé de motifs parfois nombreux ?
Mais me voici au n'ornent de la décision : après la longue délibération, un acte net, bref, simple : le conflit est tranché en un sens ou en l'autre...
Devant ce double aspect, une question se pose d'elle-même, la volonté est-elle une simple résultante d'agents physiologiques, psychiques ou sociaux ? Ou bien est-elle une force simple jouissant d'une certaine autonomie ?
Nous pouvons laisser de côté la conception biologique de la volonté envisagée par RIBOT : ce n'est qu'un aspect spécial de l'épiphénomisme : sa valeur est ici à tout le moins aussi illusoire que celle des divers points du système, qui fait ordinairement l'objet d'une réfutation de base et d'ensemble : le choix raisonné et motivé de la volonté est loin du réflexe, si perfectionné qu'on le dise. Il reste à envisager les autres hypothèses.
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