La voix de la conscience
Publié le 28/11/2011
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Cependant, elle n’est pas une loi dont nous ne pouvons pas nous affranchir comme le montre les personnages de Sade dans la Philosophie dans le boudoir. En effet, la conscience morale n’est d’une certaine manière que l’ensemble des règles et des codes de la société que nous avons intégrés et intériorisés tel le surmoi comme le caractérise Freud, psychanalyste du XIXe siècle. La voix morale condamne par exemple l’égoïsme. Or l’égoïsme est ce qui pousse l’homme à agir, quand la morale invite à la léthargie.
«
S'affranchir de sa conscience morale permet donc à l ’homme d ’évoluer en se créant ses propres
valeurs.
Si individuellement il semble donc que l ’on puisse s’affranchir de la conscience morale car e lle est un
frein et une contrainte à une probable émancipation de l ’homme en le fait qu ’elle condamne toute
action dès lors que celle -ci n’est pas morale, il n’en reste pas moins que ces règles ont un sens et un
but : celui de vivre en société, en paix.
La moralité est ce qui nous rend dignes de respect.
C'est elle
qui nous élève au -dessus de l'animalité en faisant de nous des êtres humains, c'est -à-dire des êtres
libres : des personnes.
Or comme nous venons de le voir avec le cas de l ’économie, appelée parfois science funeste , on peut
se demander si tout ce qui est immoral va forcément à l ’encontre des intérêts de l ’homme , et contre
son bonheur..
»
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