La vie humaine n'est-elle que de satisfaires ses besoins vitaux ?
Publié le 25/08/2012
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Si comme le disait Epicure les hommes tendent naturellement, comme l’animal, vers le plaisir, la vertu n’apparaît pas comme le but naturel de la vie. Et on peut même penser que la recherche de la vertu détourne des plaisirs et par là d’une certaine conception du bonheur. La morale a souvent comme le dit Nietzsche des accents de « moraline «, elle sonne comme un moralisme qui nous impose de faire ceci ou cela, de ne pas faire ceci ou cela. Et bien souvent le Bien ne rime pas avec l’agréable, l’élan vital. La morale impose que l’on sacrifie, que l’on se prive et qu’on préfère la vertu au bonheur, au plaisir ; le principe de réalité au principe de plaisir selon Freud ; l’ascèse à la célébration de la vie selon Nietzsche, Apollon contre Dionysos. Et c’est leur contradiction qui est à l’origine du malaise dans la culture, des refoulements et frustrations. La conscience morale, les interdits nous empêchent de satisfaire des pulsions de vie (comme de mort certes) et en cela nous empêche de parvenir au plaisir et au bonheur.
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