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La vie en société constitue elle une limite ou une condition de notre liberté ?

Publié le 02/04/2011

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  On entre ici dans une réflexion d'ordre politique, c'est-à-dire une réflexion qui porte sur l'homme dans la société. Cela veut die que l'on est en train de quitter le point de vue individuelle pour rentrer dans le collectif. On va donc s'interroger sur la société, les lois, la justice, l'état…   Société : Toute société n'est pas politique, une société ça peut être une entreprise, on parle aussi de société animal, on parle même de jeu de société. On peut essayer de trouver les caractéristique commune : la société est un groupement d'individus, il y a nécessairement des règles commune et une organisation commune, il y a aussi un intérêt, un objectif, un but commun. C'est tout cela qui fait qu'il y a une relation d'interdépendance. On dit des individus qui composent la société qu'ils sont des membres de la société. Membre se définis par rapport au tout.   Quand le groupement d'individus est appelé peuple, quand les règles commune prennent le nom de lois ou encore de droit positif (positif par opposition a naturel, ce ne sont pas des droits naturel, mais ils sont posé, établis).

« comme une obligation.

Au sens politique du terme la loi dit ce qui doit être, elle existe en tant que norme donc pournormé les faits.

Mais ce qui est effectif ne peut très bien ne pas être normal.

Exemple : il est obligatoire pour tout employeur de déclarer ses employé mais de fait cela ne peut ne pas être fait.Il y a des faits normaux et des faits anormaux.

Normal voulant dire conforme a la norme, normal est différentd'habituel.

L'habituel c'est ce qui est courant fréquent et généralement le cas.

Normal c'est donc conforme à lanorme, c'est-à-dire qui doit être.

La loi est une norme établis par l'autorité souveraine soit l'Etat.

Qui prescrit ce quidoit être dans le but d'organiser la société, d'instaurer un certain ordre.

Obéir aux lois suppose de renoncer à nesuivre que son bon vouloir, c'est donc ainsi que la loi semble entraver notre liberté.

Dés lors « nous sommescolonisés », mais paradoxe : « par nous même et sans douceur ».

On parle de colonisation quand un territoire estoccupé est administré par d'autre territoire.

Colonisé signifie envahir, occupé soit entraver la liberté.

Dans la vie ensociété nous sommes colonisés et les colons en même temps, les envahisseurs et les envahis, nous sommes privé deliberté et nous nous privons de liberté.

Nous aurions donc la liberté de se priver de liberté, mais pourquoi ? Lessociétés humaine ne fonctionne pas comme les sociétés animal, c'est-à-dire que dans les sociétés animall'organisation est instinctive alors que l'organisation social par le biais des lois est instauré et non pas instinctive.C'est cela qui permet de dire que l'homme est colonisé et coloms, c'est a lui-même qu'il doit les lois qu'il entrave,c'est ainsi que l'on parle du droit positif pour montrer que les lois sont posé et établis et non pas naturel.

Les loisque nous nous imposons, nous les vivons pourtant comme des contrainte, c'est-à-dire comme ce qui nous empêched'être libre au sens premier du terme soit agir comme on l'entend.

« Qui n'a pas accusé les lois ? Qui n'a passouhaité de vivre sans maître ? » L2-3.

Cela veut dire que chacun d'entre nous éprouve spontanément la loi commeune contrainte, il y a donc une mise en accusation de la loi.

Ce qui signifie donc premièrement qu'on la supposecoupable de cette privation de liberté qu'on éprouve et deuxièmement qu'on lui demande de se justifier, c'est-à-direde justifier de son existence.

Quelle est la raison d'être de la loi ? A quelle fin existe-t-elle ? Si l'on se fie a nosimpression première la lois étant éprouver comme contrainte n'existerait qu'a seul fin de nous priver de liberté, denous écraser, de nous asservir et c'est en se sens qu'elle nous semble injuste, injuste car sans justification légitime.La loi est donc identifié au maître or avoir un maître c'est ne plus être son propre maître, c'est-à-dire ne pluss'appartenir, c'est-à-dire perdre toute liberté, c'est-à-dire être esclave.

Il y a donc une analogie implicite : l'hommeest vis-à-vis de la loi comme l'esclave vis-à-vis du maître.

Donc l'homme doit se soumettre à la loi et la loi aurait unpouvoir de domination absolue sur l'homme.

Si tel est le cas il faudrait véritablement se demander pourquoi la loiexiste ? Mais surtout pourquoi nous nous y soumettons ? C'est-à-dire que si c'est pour nous asservir que la loiexiste, la fin visée par la loi est sans doute légitime.

Et si tel est notre conviction il ne tient qu'a nous de ne pasnous y soumettre, soit de nous révolter.

Au fond pourquoi ne pas se révolter conter la loi ? Le terme aître peutconduire à penser aussi el rapport maître élève.

La différence est considérable car si l'esclave doit se soumettre,l'élève lui est censé obéir.

La fin visé n'est pas la même.

L'obéissance ne nuit pas à l'élève mais au contraire luiapporte quelque chose.

La soumission est précisément nuisible c'est-à-dire que les fins que el maître pose ne sontpas les même.

Le maître guide l'élève vers l'autonomie c'est-à-dire la capacité à se donner des lois, a faire usage desa volonté.

Il le guide donc vers l'acquisition de la liberté, il l'entraine à devenir son propre maître.

Donc l'obéissanceest paradoxalement ce qui conduite l'élève vers l'acquisition de sa liberté.

L'idée d'obéissance n'est pas contraire àl'idée de liberté et le statu d'élève est un status provisoire.

L'idée de soumission renvoi à obéissance absoluscontraire a l'idée de liberté.

Peut-être que la loi n'a pas pour fonction de nous asservir, de nous écraser, de nouspriver de liberté mais au contraire a-t-elle pour fonction de nous guider vers l'acquisition de notre liberté ? Lesconséquences sont relativement divergentes.

Quelque soit la réalité de la loi, qu'elle guide vers l'acquisition ouqu'elle nous en prive c'est de toute façons comme assujettissante que nous l'éprouvons d'abord.

Si tel est el casdonc nous somme reconduis a la question de savoir pourquoi nous y consentons ou nous y soumettons ? La deuxième partie du texte, c'este la justification de l'existence des lois.

« Mais la moindre mouvement de foule,quand ce ne serait pas de panique, nous rappelle que l'homme est un animal dangereux à lui-même.

» L3à5.L'argument d'Alain c'est que « l'homme est un animal dangereux à lui-même.

» Cette phrase est paradoxal car apriori l'homme n'est pas un animal (il n'est pas Q'UN animal) et a priori une espèce animal représente un danger pourune autre espèce animal, mais qu'une espèce représente un danger pour sa propre espèce c'est paradoxal.

En grosl'homme apparaitrait comme un animal mal fait parce que tel qu'en l'état, il semble être voué a sa perte.

« L'homme est un loups pour l'homme » Hobbes, Léviathan, chap.

13.

Pour illustrer cette affirmation Alain vaprendre l'exemple du mouvement de foule.

La foule suppose un grand nombre d'individus, l'expression il y a foulesignifie il y a énormément de monde.

Exemple de Gustave Lebon, psychologie des foules : Lors d'un bal de haute société qui maitrise toute les règles dusavoir vivre, un incendie se déclare, tout le monde s'efforce de sortir or l'issue de secours étant relativement étroitetout le monde ne pouvait pas sortir en même temps.

Il y a donc eu un mouvement de panique, les gens se sontbattus pour pouvoir sortir le premier.

Cette réaction de panique est le résultat d'un grand nombre de mort causé parla panique.

La foule est caractérisée par une réunion en un même lieu d'un grand nombre de personne.

Dans la foule l'individului-même est transformé, tout devient possible il n'y a plus de barrière.

Il y a un rejet de toute responsabilitéindividuel.

Pris dans une foule l'individu ne se contrôle plus, ne se maitrise plus (la loi est présenter par Alain commeun maître).

La foule est un groupe désordonné, imprévisible, sans contrôle, sans maîtrise.

Dés lors on comprend bienque l'homme soit un animal dangereux à lui-même.

Il y a en l'homme une animalité, une espèce de nature première,primitive au sens péjoratif c'est-à-dire brut.

L'homme n'est donc pas d'emblé immédiatement raisonnable.

La raisoninvitant par exemple a se soucié d'autrui.

Donc l'homme est un animal rationnel doué de raison, mais il n'est pasnaturellement raisonnable c'est-à-dire que naturellement il n'entend pas raison, il faut que quelque chose contraignel'homme, force l'homme à se conduire raisonnablement, à se maitriser sans cela l'homme est en quelque sorte voué asa perte car rien ne l'oriente convenablement, ni le raison qu'il n'entend pas, ni un instinct qui organiseraitnaturellement la vie social.

La fonction première de la loi c'est de forcer l'homme à se maitriser pour que la vie socialsoit possible, pour que l'homme ne représente pas les uns pour les autres un danger.

On parle en se sens de l'homme. »

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