La vérité n'est-elle recherchée que pour les avantages qu'on en attend ?

L'élève qui commence son année de terminale découvre une nouvelle discipline qui a pour fin de rechercher la vérité. Selon la série à laquelle il appartient, le coefficient de cette discipline, la philosophie, comptera plus ou moins pour lui… s'il est en série S, la recherche de la connaissance en matière scientifique l'emportera sur celle qu'il pourrait conduire en philosophie … pourtant en philosophie la recherche de la connaissance de la connaissance est elle réellement la fin fixée ? Rapidement l'élève s'aperçoit qu'il désapprend et que rien de ce qu'il concevait comme sur ne le demeure; d'ailleurs, il découvre rapidement que c'est moins la vérité que le respect des règles et des méthodes qui peut garantir l'obtention du bac; aussi, la recherche de la vérité se trouve-t-elle remise en question. En effet, la vérité n'est elle recherchée que pour les avantages qu'on en attend ? Cette question nous conduit à nous interroger sur la fin fixée à la recherche de la vérité. La recherche t on pour elle-même ou pou ce à quoi elle pourrait donner lieu ? Les avantages, c''est-à-dire, ce qu'elle nous apporterait, seraient ils la raison de la recherche ? Certes, dans une société où le savoir donne le plus souvent lieu au pouvoir, il n'est pas inutile de chercher à savoir si le savoir et la connaissance de la vérité peuvent se suffire à elle-même.