La vérité : La matière. La vie. L'esprit. Dieu. L'idée d'une connaissance métaphysique.
Publié le 23/02/2012
Extrait du document
Le positivisme d'Auguste Comte: Nous ne pouvons connaître que la légalité des phénomènes, c'est-à-dire les faits ramenés aux conditions de leur apparition (le comment el non le pourquoi) conditions nécessaires et suffisantes, supposées constantes c selon le dogme général de l'invariabilité des lois naturelles : En réalité ce sont les affirmations de ce genre qui attirent à nouveau l'attention sur les principes de la raison : l'étude de la logique et des procédés généraux de la pensée nous a familiarisés d'ailleurs avec ces formes d'un esprit qui ne peut, « sous peine de suicide intellectuel «, se contredire ou imaginer des effets sans cause, un ordre sans constance, des êtres sans raison suffisante....
«
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qu'on connaît.
Socrate répétant qu'il ne sait rien, mais que du moins
il sait cela (et qu'à partir de là il est le moins ignorant des hommes)
souligne, en fait, que possibilité et légitimité de la connaissance se
rejoignent dans
et par la conscience.
Ainsi tout savoir véritable inclue
t-il
un doute, dépassé certes, mais en quelque sorte agissant, sans
lequel l'affirmation reste un mouvement primitif (et précaire d'au
tant) au niveau des réactions subjectives ou arbitraires.
Mais la cons
cience
n'est pas la manifestation d'une pure subjectivité dès qu'elle
s'interroge et réfléchit sur son propre pouvoir, c'est-à-dire fait l'effort
d·e se situer.
C'est pourquoi si la connaissance est liée à la méthode, la
méthode est elle-même le produit d'une prise de conscience à propos
d'une action déterminant un objet.
Aussi y a-t-il deux sortes de dog
matisme : la première se place au niveau de l'instinct, de l'adaptation
immédiate prolongée par l'habitude, appuyée sur la croyance à soi;
la seconde
au contraire affirme les principes à partir desquels il est
possible de
dé•:elopper une attitude, c'est-à-dire de passer de la cons
cience à la
connaissance par une méthode qui peut être, dès lors, con
trôlée
ou discutée.
Mais
l'action pratique du scepticisme a toujours été de dénoncer
la confusion entre ces deux attitudes, rappelant que l'homme se ras
sure trop vite sur les bases mêmes du savoir, pour n'avoir plus à
remettre en question les développements systématiques qu'il tire des
méthodes devenues l'objet d'une foi inconditionnelle (dogmatisme,
au sens commun du terme).
Dogmatisme et scepticisme revêtent des
formes variées
dans l'histoire de la philosophie et, dans la mesure où
une doctrine s'élabore à partir de certaines connaissances ou théories
antérieures, elle a toujours à la fois un aspect sceptique (critique des
bases dogmatiques)
et un aspect dogmatique (effort pour sortir du
scepticisme par de nouvelles voies, l'affirmation de propositions qui
sont le fait d'une conscience méthodique).
Le premier aspect est cri
tique,
·le second est proprement théorique: et c'est par là que la
recherche prend la forme fréquente d'une pensée polémique.
De
toute façon,
on peut :
1.
Retenir le schéma dogmatisme - scepticisme - relativisme ...
dogmati.çme, selon lequel on progresse d'une affirmation à une autre
par le canal de la critique, l'affaiblissement des dogmes et la cons
cience au moins momentanée de la relativité du savoir.
2.
En considérant les facteurs de la connaissance on distingue
des théories d'inspiration emplrtste, rationaliste ou intuitionniste selon
que les sources de la connaissance sont org·anisées autour de l'expé
rience sensible, de la
raison ou de l'intuition..
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