La vérité et le doute
Publié le 24/03/2015
Extrait du document
«
76 La connaissance et la raison
philosophie (deux premières parties) et ce que dit Leibniz dans ses Remarques sur la
partie générale des Principes de Descartes.
Le texte de Leibniz se trouve dans les
Opuscules philosophiques choisis (Vrin).
En se livrant à cette étude comparative, on
perçoit bien ce qui sépare Leibniz de Descartes.
Indiquons enfin, toujours de Leibniz,
le
Discours de métaphysique (Vrin).
Le texte de Fichte intitulé la
Destination de l'homme (collection« 10/18 »)aborde
le doute dans la première partie avant de s'élever au savoir dans la seconde et à la
croyance dans la troisième.
Le texte de Hegel concernant la
Relation du scepticisme avec la philosophie a été,
il y a peu, traduit en français (Vrin).
Les élèves lisant l'allemand trouveront le texte de
Hegel dans une édition de poche:
Hegel Studienausgabe, volume 1, Fischer Bucherei
(p.
107 à 150).
Mentionnons le texte de Kierkegaard intitulé Johannes Climacus ou de omnibus
dubitandum est
[il faut douter de tout], in : Œuvres complètes, tome 2.
De Husserl, les élèves peuvent lire, avec l'aide de leur professeur, certains
passages des
Méditations cartésiennes (Vrin), par exemple l'introduction et la
première méditation, ou bien encore la deuxième partie de
Philosophie première
(P.U.F.) dont le titre est« Théorie de la réduction phénoménologique».
Remarques sur le sujet
La question (Douter, est-ce nécessairement négatif?) semble précisément appeler
une réponse négative.
Mais il est bien clair que pour répondre, il faut savoir ce que
veut dire douter.
Seulement
il ne suffit pas d'analyser la notion de « doute » pour être
pleinement en mesure de répondre.
II convient en effet, au cours même de cette
analyse, de s'interroger sur le mot
«négatif».
Peut-être ne faut-il pas entendre le
négatif comme quelque chose qui serait opposé extérieurement au positif, mais
comme quelque chose qui appartiendrait
au mouvement même de la positivité.
On le
voit -et c'est un point sur lequel nous n'insisterons jamais assez - il importe de lire
très attentivement le libellé du sujet avant d'entreprendre le travail de rédaction.
On
doit tirer parti des termes du sujet afin de construire sa dissertation.
En ce qui
concerne ce sujet, nous conseillons de commencer par réfléchir sur l'ambiguïté du
doute, sans faire appel au début à des connaissances philosophiques.
Puis on
cherchera à préciser la différence entre
le doute, pris comme moyen et le doute pris
comme fin.
C'est là qu'apparaît nettement
le rapport entre le doute et la vérité.
Cette
différence recouvre en partie la différence entre le doute sceptique, du moins tel que
Descartes le conçoit, et le doute cartésien.
En développant l'analyse du doute, on
s'interrogera sur la place qu'occupe cette notion au sein de la philosophie.
On étudiera
la relation entre le positif et le négatif.
Nous proposons de conclure en cherchant à
savoir s'il n'existerait pas une méthode encore plus radicale que
le doute.
Nous la
trouverons dans la réduction phénoménologique..
»
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