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La tragédie grecque chez Aristote.

Publié le 11/11/2013

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La tragédie grecque chez Aristote, La tragédie nait au Vème siècle avant J.-C. dans la Grèce antique. Lors des fêtes dédiées à Dionysos, dieu du vin et du théâtre (entre-autre), on avait pour coutume de faire des représentations théâtrales en son honneur. La tragédie s'oppose à la comédie par son sujet noble, grave et par son dénouement malheureux. A l'époque de la Grèce antique les pièces de tragédie étaient considérées comme des cérémonies à la fois religieuses et civiques, tous les citoyens pouvaient donc y assister gratuitement. D'après Aristote, le héros tragique doit inspirer terreur et pitié, la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui. Pour cela, il ne doit être ni tout à fait coupable ni tout à fait innocent. La tragédie a notamment une fonction morale. S'identifiant aux héros, le spectateur éprouve, en même temps qu'il les rejette, des passions génératrices de souffrance : c'est ce qu'on appelle la catharsis (ou purgation des passions). Dans un premier temps nous discuterons le but de la tragédie grecque selon Aristote, ensuite de la tragédie comme art en y introduisant la notion de mimesis. La tragédie grecque selon Aristote, La catharsis. Pour Aristote le but de la tragédie grecque est la catharsis, autrement-dit la purgation des passions. Le spectacle tragique suscite principalement chez le spectateur un sentiment de pitié et de crainte, ce qui l'amène à une purgation de ses mauvais pench...
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« La tragédie met en scène un univers sans espoir, des personnages confrontés à leur impuissance, enfermés dans un piège existentiel.

Le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. La tragédie est l’imitation d’une action noble, elle est dirigée par la praxis qui désigne aussi bien l’acte que les conséquences de l’acte.

L’acteur tragique revendique la responsabilité de son acte et en assume toutes les conséquences.

Prenons l‘exemple de la tragédie Antigone, lorsque Créon apprends qu’Antigone a désobéit à sa loi en essayant d’accomplir les rites funéraires de son frère Polynice ; «Créon : Et toi, toi qui restes là, tête basse, avoues-tu ou nies-tu le fait? Antigone : Je l’avoue et n’aie garde, certes, de le nier » ; l’acte du héros tragique crée un acte de valeur appelé « spoudain bos » dont Aristote parle fréquemment dans La Poétique.

Ce terme à diverses significations, il est donc difficile de lui donner une seule définition mais nous pourrions qualifier « spoudaios » de digne, valeureux ou vertueux.

Nous pouvons remarquer que dans la tragédie nous y retrouvons toujours deux types de formes ; l’ironie tragique et le dilemme.

En effet, à un moment ou à un autre soit le personnage perd sa liberté, soit il croit l’exercer alors qu’il se précipite seulement dans son malheur, aveuglément.

Prenons ici l’exemple de la tragédie Œdipe Roi de Sophocle, lorsque qu’Œdipe épouse Jocaste sa mère, et devient roi de Thèbes, il croit à ce moment-là qu’il est libre et est bien loin de se douter que son malheur qu’il ne connaît pas encore, va prendre de plus en plus d’ampleur et de gravité.

Lorsque le héros comprend enfin dans quelle situation il est, que le piège se referme sur lui-même, le personnage se retrouve très souvent face à un dilemme, il doit choisir entre deux solutions aussi mauvaises l’une que l’autre.

Ainsi, dans le Cid de Corneille, Rodrigue doit choisir entre perdre le droit d’épouser Chimène ou perdre l’honneur de sa famille.

Ou encore dans Andromaque de Racine, cette dernière est déchirée entre le choix de sacrifier son fils pour sauver la fidélité conjugale, ou bien trahir son mari, Hector, pour épouser Pyrrhus dans le but de sauver son fils.

Ainsi grâce à diverses exemples variés, Aristote vérifie le fait que les dieux s’amusent avec les hommes comme si les hommes étaient les jouets des dieux, on nomme cela, l’ironie tragique.

La tragédie est donc bel et bien « une machine infernale » qui broie les héros car ils n’ont aucune chance de s’en sortir. Nous remarquerons notamment que par cela, le spectateur sait d’avance ce que le héros ignore encore, ce genre théâtrale est prévisible par la connaissance des règles du genre, la règle des trois unités. II) La tragédie comme forme d’art.

1) Une sorte de traitement homéopathique (la mimésis). »

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