La théorie de l'inconscient laisse-t-elle une place à la liberté ?
Publié le 11/11/2012
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Sujet: La théorie de l'inconscient laisse-t-elle une place à la liberté? Freud, dans Introduction à la psychanalyse en 1917 disait « L'homme n'est pas maître dans sa propre maison «. De même, il a défini l'inconscient comme instance fondamentale du psychisme . L'inconscient est actif, il est à l'oeuvre dans tout homme. La théorie de l'inconscient laisse-t-elle place à la liberté? La théorie de l'inconscient est complexe, il va falloir essayer d'expliquer cette théorie notamment en rapport à notre liberté, en effet notre inconscient peut peut-être agir de façon inopinée contre notre liberté. Tout d'abord, nous verrons que la théorie de l'inconscient ne laisse pas place à la liberté à cause des pulsions, de le conscience et du passé. Ensuite, nous remarquerons que la liberté n'est pas si éloigné du déterminisme des forces inconscientes et nous définirons ce qu'est la liberté et le déterminisme. Finalement, nous expliquerons à l'aide d'une thèse, ce qu'est la vrai liberté. Le sujet est déterminé par ses désirs, ses pulsions, en effet nous ne sommes pas libres puisque nos désirs, nos pulsions dirigent notre manière de vivre... Ce sont des forces qui agissent sur nous de manière inconsciente. Les pulsions donnent à l'être humain une direction à suivre car elles cherchent satisfactions, ainsi elles nous font aller dans leur sens. En effet, les pulsions sont gouvernées par le principe de plaisir qui nous oblige en quelque sorte à satisfaire tous nos désirs inconscients. Les forces inconscientes sont invisibles à nos yeux, en outre la cause est inconnu mais les effets sont constatés. Ce sont ces pulsions inconscientes qui déterminent nos actions, notre caractère, notre humeur par exemple. Si nous sentons en nous un bien-être, c'est sûrement que nos pulsions ont été satisfaites mais contrairement quand elles sont insatisfaites, notre humeur n'est pas des meilleures (on peut être énervé, stressé). L'inconscient ne maîtrise pas les mécanismes inconscients car l'inconscient est inconscient! En effet, la conscience profite d'une circonstance favorable pour contourner le barrage fait habituellement par la conscience, ainsi il se faufile en dehors du conscient. On ne sait pas ce qu'il y a dans notre inconscient mis à part quelques souvenirs inconscient; on constate les effets qui sont des mécanismes inconscients. En effet, la conscience n'empêche pas l'inconscient de s'exprimer lors des rêves, des actes manqués, des gestes inopinés, des lapsus... qui sont souvent les effets révélateurs de pulsions inconscientes. Le refoulement est aussi un effet révélateur de pulsions inconscientes puisque c'est un mode privilégié contre les pulsions. Comme le disait Freud, c'est « un processus supposé par moi et je l'ai considéré, prouvé par l'existence indéniable de la résistance «. Le refoulement est donc un désir violent qui a été ressenti par moi mais qui est inconciliable avec les autres désirs ou bien qui est immoral. L'inconscient est le plus conscient lorsque nous dormons car la conscience est temporairement inconsci...
«
retrouve au carrefour de ces trois instances.
Le « Ça » est soumis au principe de plaisir, c'est un
r
éservoir de pulsions inconscientes qui est une partie de nous inavouable.
C'est aussi ce qui
alimente les r
êves. Contrairement au « Ç a », le « Moi » d ésigne la partie raisonnable, ce dont nous
sommes conscients; c'est aussi le principe de r
éalit é notamment d û au processus intellectuel.
Le
« Moi » nous donne la sensation d'
être ma ître de nousm ême ainsi il va satisfaire les pulsions du
« Ç
a ». Finalement, il y a le « Surmoi » qui permet la censure des pulsions inacceptables mais c'est
aussi la morale que chacun a en lui, . C'est l'
élément compl émentaire du « Moi » qui nous constitue
en tant que sujet.
Par cons
équent, le sujet n'est pas libre, il ob éit au « Ç a », au « Moi » et au
« Surmoi », il a le choix entre ses pulsions, sa partie raisonnable ou sa morale.
Ce choix est tr
ès
difficile car ces trois instances sont compl
émentaires et quasiment indissociables; en effet, elles
nous permettent d'exister en tant que sujet en agissant ensemble!
Il n'y a pas de libert
é possible puisque le sujet est d étermin é par son pass é. Chaque individu
poss
ède en lui son pass é ou du moins les cons équences de son pass é.
L'histoire personnelle de
chacun est unique et elle nous conditionne. Notre
éducation restreint notre libert é car chacun a ainsi
re
çu un chemin à suivre lorsqu'il était enfant. L'enfance constitue pour nous une trace ineffa çable de
notre pass
é et a donc une influence d éterminante. De la m ême fa çon, notre culture d étermine notre
jugement. Effectivement, notre propre pass
é nous emp êche d' être libre car nous ne d écidons pas de
ce que nous voulons, nous pensons d
écider de notre avenir mais ce n'est qu'une illusion car nous
sommes conditionn
és! Selon Freud, l'inconscient est le refoulement de l'enfance, sa th éorie nous
apprend donc que nous ne disposons pas de nousm
ême, une grande partie de notre vie psychique
nous
échappe totalement. De m ême Freud a énonc é la th éorie de la sexualit é. D'apr ès lui, elle est
pr
ésente depuis l'enfance et elle explique l' évolution de l'enfant à travers des caract ères pulsionnels
d'ordre sexuel qui vont muter en passant par plusieurs stades pou aboutir
à la sexualit é adulte: « si
nous approfondissions les manifestations sexuelles de l'enfant, nous d
écouvririons les traits
essentiels de la pulsions sexuelle, nous comprendrions l'
évolution de cette pulsion et nous verrions
comment elle puise
à des sources diverses » Freud. De m ême, Freud th éorise le complexe d'œdipe
dans sa premi
ère topique.
Celuici est d éfinit comme le d ésir inconscient d'entretenir un rapport
sexuel avec le parent oppos
é et celui d' éliminer le parent rival de m ême sexe; ainsi l'enfant refoule
ses d
ésirs et alimente son « Surmoi » ce qui d éveloppe en lui le sentiment de culpabilit é. Pour Freud,
la structure de la personnalit
é se forme en rapport avec le complexe d'œdipe.
Freud d
émontre ( m étapsychologie , 1915) que les donn ées de la conscience poss èdent
beaucoup de lacunes. Ainsi, Freud a suivi des personnes en cure psychanalytique, il a donc fait des
observations, puis il s'est exp
ériment é et ensuite il a analys é ses exp érimentations. Cette th éorie a
donc
été construite à partir d'observation dans des domaines vari és, élabor é avec la formation de
concepts et elle a
été confirm é par la pratique; ainsi on peut dire que cette th éorie est plus ou moins
scientifique.
Mais cette th
éorie repose sur des hypoth èses.
Tout d'abord sur l'hypoth èse de
l'inconscient, l'hypoth
èse d'une vie mentale non consciente qui d étermine tous nos actes, toute notre
vie. En effet, l'inconscient est inconnu alors comment affirmer que l'inconscient existe? On ne peut
voir l'inconscient mais on constate seulement les effets, l'hypoth
èse de l'inconscient permet alors de
donner sens et coh
érence à ce qui serait sinon absurde alors c'est aussi une th éorie
psychanalytique..
»
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