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La théorie de la relativité

Publié le 13/06/2012

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La théorie d'EINSTEIN n'a pas de portée ontologique. On ne pourrait lui donner une portée ontologique qu'en la rendant mathématiquement fausse. En effet, transposée à l'ordre ontologique, elle contredit le principe de l'isotropie de la propagation de la lumière (admis au point de départ à titre de postulat), en tant qu'elle implique la composition des çitesses de la lumière et de l'obserçateur.- D'autre part, la théorie conduirait à une contradiction absolue, en faisant conclure qu'un même événement a plusieurs durées réelles (alors qu'on peut bien admettre qu'il a plusieurs durées apparentes) et que deux événements sont à la fois réellement simultanés et nonsimultanés...

« néité qui a paru aboutir à prouver la relativité de la simultanéité (d'où le nom donné à la théorie).- Qu'est-ce, én effet, demande-t-il..

que la simultanéité de deux événements ? Il ne s'agit pas, pour le physicien, de délfinir une notion abstraite, mais de trouver un procédé pour constater expérimentalement, c'est-à-dire par des mesures, la simultanéité des deux é9énements.

Or on peut imaginer le procédé suivant.

Supposons qu'il s'agisse de constater que deux éclairs, tombés en deux points A et B sur la voie d'un chemin de fer, ont été simultanés par rapport à la voie.

"On mesure, écrit EINSTEIN, la distance AB en ligne droite le long de la voie, et on installe au milieu M un observateur muni d'un appareil (par exemple deux miroirs inclinés à 90°) lui permettant d'observer simultanément les deux points A et B.

Si l'observateur aperçoit les deux édairs en même temps, ils sont simultanés.

n (La théorie de la Relati9ité, trad.

fr.

J.

RouviÈRE.) - Maintenant, on peut se demander si ces deux événements (les deux éclairs A et B), simultanés par rapport à la voie, le sont aussi par rapport au train (ou à un observateur placé dans le train en mouvement).

La réponse est négative, d'après M" M' Tram 1 ---1 1 1-- A -------+ M Voie .--B Fig.

33.

LES DEUX SYSTÈMES DE RÉFÉRENCE.

EINsTEIN.

Supposons (Fig.

33) le point M' sur le secteur AB du train en marche.

Ce point 1\1' coïncide avec le point M à l'instant où se produisent les éclairs (instant calcul(: par rapport à la voie), mais il se dl:place ensuite sur la droite avec la vitesse v du train.

L'obser­ vateur placé dans le train (vu de la voie) court à la rencontre de la lumière venant de B et fuit la lumière venant de A.

Par suite, il verra la première avant la seconde et pour lui l'éclair B aura précédé l'éclair A, c'est-à-dire que les deux éclairs, simultanés par rapport à la voie, ne le seront plus par rapport au train et inversement.

La simultanéité est donc relati9e.

D'où la conclusion suivante : chaque système de référence (système de coordonnées) a son temps propre ; une indication de temps n'a de sens que si on indique le système de comparaison utilisé pour la mesure du temps.

Par là se trouvent renversées les conceptions du temps et de l'espace de la Physique classique.

Celle-ci supposait un temps et un espace homogè•nes indépendants l'un de l'autre.

La Physique rela­ ti~iste aboutit à construire un continuum à quau:e paramètres (dont trois d'espace dun de temps) intl'rdéprrdan1s, ce qui semble donner un sens réel à la fiction mathématique de LonENTZ, selon laquelle les corps en mouvement subissent une conlracti~n dans le scens de. »

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