La technique: promesses ou menaces?
Publié le 23/01/2013
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«
ne peut-il pas alors faire en sortes d'abolir ces menaces ? Et si c'est l'Homme que le progrès technique menace,
alors il serait nécessaire pour lui de s'en défaire.
Le peut-il ? Le doit-il vraiment ? Et s'il s'avérait qu'il en est
impossible, des solutions existent-elles ? Un équilibre entre progrès technique et sécurité de l'Homme est-il
possible ? Ou l'Homme est-il finalement condamné à son autodestruction ?
Le progrès technique en soi est positif.
Il est source d'espoir pour l'humanité.
Il est source de
promesses pour elle.
Tout d'abord, c'est le progrès technique qui est à l'origine de la libération de l'Homme par rapport à la
nature car, sans la technique, les faiblesses de la propre nature de l'Homme l'aurait condamné.
Le progrès
technique est avant tout positif pour l'Homme car il lui a permit sa survie.
Le Mythe de Prométhée illustre bien
cette notion : l'Homme se retrouvant sans aucunes caractéristiques physiques pouvant lui permettre de
survivre dans l'hostilité de la nature, Prométhée va voler alors le feu à Zeus qui est ici le symbole de la
technique : il va être le moyen pour l'Homme de répondre à ses besoins de chaleur, il va être le moyen pour
l'Homme de se défendre des prédateurs.
Donc la science et la technique ont délivré l'Homme des
déterminismes de la natures en lui mais également de ceux de la nature extérieure pouvant gravement lui nuire
si le progrès ne l'avait pas libéré de ses faiblesses par rapport à cette dernière.
De plus, on peut dire que le
progrès technique est ce qui a permit l'humanisation de l'Homme et la création donc des sociétés car, comme
le dit H.Bergson dans L'Evolution créatrice : « notre vie sociale gravite autour de la fabrication et de l'utilisation
d'instruments artificiels, que les inventions qui jalonnent la route du progrès en ont aussi tracé la direction ».
En définitive, grâce à la libération de l'Homme par rapport à la nature et grâce à la « maîtrise de la nature »,
l'Homme ne cesse de développer la technique et ce serait ce sur quoi il bâtit la société, ce sur quoi il bâtit son
humanité.
Descartes voit alors le moment pour l'Homme de se rendre « comme maître et possesseur de la.
»
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