La technique nous éloigne-t-elle de la nature ?
Publié le 15/10/2005
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- I) La technique nous éloigne de la nature
- II) La technique ne nous éloigne pas de la nature

«
reste enfermé dans une immédiateté, dans une conscience diffuse.La liberté alors est travail de l'esprit sur lui-même, esprit qui prend conscience de lui-même.
L'homme pour être libre doit pouvoir nierle donné, le mettre à l'écart pour le réfléchir.
C'est pour cela que Hegel parle de « distinction avec la nature ».Une fois que l'esprit se met en œuvre, il n'agit plus inconsciemment, instinctivement.
La liberté pour Hegel est la caractéristiqueessentielle de l'esprit.
La liberté est donc le rapport entre une action et l'esprit qui la pose, hors de lui.En effet, en définissant la liberté négativement comme absence de contrainte, nous ne définissons pas la liberté spécifiquementhumaine.
L'animal subit en effet les nécessités de la nature sans les transformer, sans marquer la nature de son empreinte.
L'hommese démarque des obstacles et de la nécessité naturelle par son travail, par son invention.
Il est l'auteur de son histoire.
Ainsi, l'état de nature n'est pas un état de liberté et de jouissance.
L'homme y est asservi à la nature et attend confusément qu'elleveuille bien lui offrir ses fruits.
L'esprit y est endormi et l'homme n'a pas conscience de lui-même.
Hegel contre donc cette idée deliberté dans l'état de nature par l'idée de travail et par la libération de l'esprit qui réfléchit sur lui-même.
L'homme pour devenir libre,doit se mettre en retrait par rapport au donné et imprimer la marque de son esprit dans la nature.
2) La technique éloigne l'homme de la nature.
Selon Hans Jonas dans le Principe La technique a transformé en profondeur l'essence de l'agir humain.
La technique a considérablement augmentée la portée de l'agir humain.
La portée causale déborde tout ce que l'on a connu autrefois.
La promessetechnique s'est transformée en menace, ce que l'homme pourra faire à l'avenir n'a pas d'équivalence par le passé.
Elle a faitapparaître de nouveaux devoirs.
L'éthique antique est inopérante à l'heure de la technique.
Aujourd'hui, les conséquences de certainsactes ne seront visibles que dans quelques centaines d'années.
L'exemple de la pollution, de la surexploitation des ressourcesforestières, des pêches abusives, de la disparition des déchets nucléaires) .Aussi tous nos pronostics à long terme sont incertains.
Leprincipe responsabilité voudra donc que l'on favorise les hypothèses pessimistes au profit des hypothèses optimistes.
Le mal esttoujours certain.
Le principe responsabilité dit « Agis de telle façon que les effets de ton action soient compatible avec la permanenced'une vie authentiquement humaine sur terre.
» Il s'agit d'un droit à l'existence d'une vie pas encore actuelle.
Ce principe estprogrammatique, il vise quelque chose qui ne s'est pas encore produit.
L'homme s'est vu remettre une essence, il en est responsable.Il faut donc une prescience, une anticipation.
Il faut une métaphysique que n'a pas encore la science.
Le principe responsabilitépressent l'impossible, il veut le limiter.
Il doit aller au devant des abus.
Tous les possibles demeurent une fois que l'action s'estproduite.
Il faut que les conséquences des actions soient voulues.
Il faut pour cela que des principes soient voulus pour que lesconséquences soient voulues.
Il faut donner à l'agir humain une dimension de volonté et qu'elle soit au principe de ses réalisations.
Carla réalité humaine correspond à quelque chose de non- voulu.
L'agir a pris des dimensions cosmologique.
La menace des civilisationstechnologiques repose sur l'idée que la technologie domine aussi l'homme comme elle domine la nature.
C'est l'étant dans sa totalitéqui est menacé.
Dans ce cas la technique nous éloigne de la nature dans la mesure où elle est exploitée, parfois détruite.
Ce principede responsabilité vise en réalité à rapprocher l'homme de la nature, et à ne pas simplement s'intéresser au profit qu'il peut tirer pourlui-même.
Selon Hans Jonas dans le Principe de responsabilité, la technique a transformé en profondeur l'essence de l'agir humain.
La technique aconsidérablement augmentée la portée de l'agir humain.
La portée causale déborde tout ce que l'on a connu autrefois.
La promessetechnique s'est transformée en menace, ce que l'homme pourra faire à l'avenir n'a pas d'équivalence par le passé.
Elle a faitapparaître de nouveaux devoirs.
L'éthique antique est inopérante à l'heure de la technique.
Aujourd'hui, les conséquences de certainsactes ne seront visibles que dans quelques centaines d'années.
L'exemple de la pollution, de la surexploitation des ressourcesforestières, des pêches abusives, de la disparition des déchets nucléaires) .Aussi tous nos pronostics à long terme sont incertains.
Leprincipe responsabilité voudra donc que l'on favorise les hypothèses pessimistes au profit des hypothèses optimistes.
Le mal esttoujours certain.
Le principe responsabilité dit « Agis de telle façon que les effets de ton action soient compatible avec la permanenced'une vie authentiquement humaine sur terre.
» Il s'agit d'un droit à l'existence d'une vie pas encore actuelle.
Ce principe estprogrammatique, il vise quelque chose qui ne s'est pas encore produit.
L'homme s'est vu remettre une essence, il en est responsable.Il n' y a donc pas d'échappatoire à notre responsabilité face au développement technique.
Il faut donc une préscience, une anticipation.Il faut une métaphysique que n'a pas encore la science.
Le principe responsabilité pressent l'impossible, il veut le limiter.
Il doit aller audevant des abus.
Tous les possibles demeurent une fois que l'action s'est produite.
Il faut que les conséquences des actions soientvoulues.
Il faut pour cela que des principes soient voulus pour que les conséquences soient voulues.
Il faut donner à l'agir humain unedimension de volonté et qu'elle soit au principe de ses réalisations.
Car la réalité humaine correspond à quelque chose de non- voulu.L'agir a pris des dimensions cosmologique.
La menace des civilisations technologiques repose sur l'idée que la technologie domineaussi l'homme comme elle domine la nature.
C'est l'étant dans sa totalité qui est menacé.
3) L'essence de la technique moderne éloigne l'homme de la nature.
Selon Martin Heidegger dans la question de la technique dans Essais et conférences : « Elle aussi est un dévoilement.
C'est seulement lorsque nous arrêtons notre regard sur ce trait fondamentalque ce qu'il y a de nouveau dans la technique moderne se montre à nous.Le dévoilement, cependant, qui régit la technique moderne ne se déploie pas en une productionau sens de la poiesis .
Le dévoilement qui régit la technique moderne est une provocation par laquelle la nature est mise en demeure de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraiteet accumulée.
» C'est ce qu'il appelle l'arraisonnement du monde.
Cet arraisonnement n'a rien envérité de technique.
Il fait la différence entre le commettre et le dévoilement.
Cet arraisonnemententrave le véritable dévoilement qui n'est possible en définitive qu'avec l'art.
La techniqueprovoque la nature, Un paysan par exemple en labourant sa terre ne la provoque pas.
Il n'y aplus d'accord entre l'homme et la terre, il doit la transformer pour en tirer une énergie, unematière qui ne se trouve pas comme telle disponible.
Construire un barrage, une carrière deminerais, une centrale nucléaire est une provocation.
Aussi le travail du paysan sera dit proche dela nature, et la technique moderne éloigne l'homme de la nature en vérité puisque l'hommecherche à en outrepasser les limites, à la dépasser, à en retirer quelque chose qu'elle ne donnepas naturellement.Sciences & techniques obéissent à un destin commun qui est celui de la rationalité.
Le principefondateur de celle-ci est le principe de raison selon lequel l'homme doit rendre raison de tout cequi est.
L'homme se trouve soumis à un impératif dont il ne perçoit plus l'origine.
Il est alorsexposé à un danger suprême: celui de perdre toute possibilité d'entendre le sens d'être autrement que dans son acception technique.
Pour la technique, le réel est un fonds destiné à l'arraisonnement.
La technique peut donc se retourner contre la nature après en être issue et constituer un danger pour elle, et ce en unsens qui n'est pas exclusivement matériel, mais qui est aussi spirituel.
Dans son analyse de la technique, Heidegger , très au-delà de la bonne conscience écologique, met en lumière une certaine relation d' « arraisonnement » : à force de vouloir.
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