La subjectivité de l'historien fait-elle obstacle ou aide-t-elle à la compréhension du passé?
Publié le 15/03/2005
Extrait du document
L’écriture de l’histoire semble répondre à une nécessité rationnelle et psychologique : celle de parvenir à une intelligibilité relative de notre situation dans le monde. Aussi l’historien, ou qui fait œuvre d’historiographe, a-t-il pour mission de consigner de façon réfléchie ce dont le devenir humain est constitué : les événements, les passions, les grandes mutations, les biographies des grands hommes. Mais comment le fait-il ? Après tout, il est homme, et comme tel il appartient à l’histoire en même temps qu’il la fait. Comment, dès lors qu’il est pris dans ce devenir et qu’il s’en forme une représentation elle-même tributaire de l’histoire, peut-il le comprendre et en faire le récit de façon objective ? Sa subjectivité ne fait-elle pas obstacle à la compréhension du passé humain ? Ou encore, à supposer que l’objectivité soit impossible, sa subjectivité y aide-t-elle ?
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