La société comme source de droits et de devoirs» ?

La société comme milieu de vie auquel l'être humain, comme « animal social «, ne peut pas échapper sans s'échapper à lui-même dans une « évasion « anéantissante (l'isolement absolu, la drogue, l'hystérie collective, la « fête « psychédélique, le suicide) s'organise spontanément, on l'a vu, pour assurer la survie de ses membres dans le milieu écologique où elle s'installe. En s'organisant elle entreprend inévitablement de modifier le milieu écologique (c'est une illusion de croire que les humains peuvent survivre sans intervenir sur leur milieu naturel d'existence : exploitation du sol, domestication des animaux, tracés des voies de communication, transformation de l'environnement par l'habitat, par des installations fixes, par des inventions et des artifices) ; in verse me ni elle est influencée par l'environnement (la « mentalité « d'une société insulaire n'est pas celle d'une société de hautes montagnes ni celle de la Grande Forêt, etc.). En s'organisant, elle surimpose aux désirs individuels et aux purs rapports de force entre les individus, une structure qui oblige les membres, dans la mesure où elle remplace la spontanéité par des rôles sociaux, et la liberté absolue par des « comportements attendus « qui peuvent être jugés et sanctionnés.