La sévérité vous semble-t-elle nécessaire à une bonne éducation ?
Publié le 07/02/2010
                             
                        
Extrait du document
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[Les sanctions n'ont jamais empêché de commettre des fautes. Elles ne sont pas nécessaires. Les sanctions n'ont jamais empêché les criminels d'accomplir leurs forfaits. Elles ne sont pas dissuasives. Au contraire, elles renforcent le sentiment d'injustice. L'éducation ne doit pas reposer sur l'idée de contrainte et la peur du châtiment.]
Ce document reprend les analyses du sujet: Les sanctions sont-elles nécessaires ?
«
                                                                                                                            éducateurs, en effet, l'homme ne peut jamais accéder à une véritable conscience morale.
                                                            
                                                                                
                                                                    La plupart agissentpar crainte,  et non par raison.
                                                            
                                                                                
                                                                     S'ils avaient  la certitude  de l'impunité,  beaucoup d'hommes ne reculeraientmalheureusement pas devant le crime.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est ce que montrent les exactions commises en temps de guerre oupar les régimes dictatoriaux, par des sbires sûrs d'échapper à la punition.
                                                            
                                                                                
                                                                    Rousseau montre bien qu'il n'y auraitpas besoin de lois, de police, de justice, si chaque être avait conscience de cette vérité première: servir sespropres intérêts, sans respecter autrui, c'est agir contre les intérêts de tous et de chacun.
                                                            
                                                                                
                                                                    En effet, à mesureque je romps les liens qui m'unissent aux autres, je m'isole et, par là même, m'affaiblis.
                                                            
                                                                                
                                                                    C'est grâce aux autresque je suis homme, et non parce que je m'oppose à eux.
                                                            
                                                                                
                                                                    On argumentera ces idées avec l'étude ci-dessous:	
On le forcera d'être libre (Rousseau).
On trouve cette  formule énigmatique  au septième chapitre du premierlivre du « 	Contrat  social	 ».
                                                            
                                                                                
                                                                    	Rousseau	 affirme  que celui  qui refuse	d'obéir aux lois peut y être contraint par le corps social, mais il ajouteque cette contrainte sert en fait la liberté de celui qui y est soumis.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ceparadoxe  met en évidence la  tension qui existe entre  notre existenced'individu et notre existence de citoyen, et interroge sur la conciliationde l'obéissance civique avec la liberté.
Rousseau	 partage  avec les partisans  du droit  naturel  l'idée que l'être  humain  est	naturellement libre et autonome, chacun d'entre nous a naturellement le droit de décider deses propres  actions, dans  son propre  intérêt.
                                                            
                                                                                
                                                                     Or, l'intégration à  un État  nécessite  uneorganisation  sociale, des lois,  un pouvoir  commun.
                                                            
                                                                                
                                                                     Le problème  central qu'examine  le« Contrat social	 » est de savoir ce qu'est une loi légitime, ou encore de déterminer à quoi	chacun de nous s'engage en vivant sous un pouvoir commun.
                                                            
                                                                                
                                                                    Qu'est-ce que je donne demon pouvoir de me diriger moi-même ? à qui ? en l'échange de quoi ? Ou encore, dans quelbut véritable les hommes décident-ils de s'associer, de se donner des lois communes ?
Alors que 	Hobbes	 pense que le souci d'être en sécurité est le principal	moteur de la vie sociale, 	Rousseau	 affirme que « 	renoncer à sa liberté,	c'est renoncer  à sa  qualité  d'homme	 ».
                                                            
                                                                        
                                                                     Non  seulement  la liberté  est	inaliénable, et nul ne peut vouloir être soumis à un autre, mais surtout les hommes s'associent pour conserverleur liberté et se préserver des rapports de dépendance personnelle.
Le problème de la création de l'Etat légitime peut donc s'énoncer ainsi : « 	Trouver une forme d'association qui	défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé, et par laquellechacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu'auparavant.	 »	
Or, comment créer des lois et n'obéir à personne ? La réponse de 	Rousseau	 est apparemment simple : « 	Le	peuple soumis aux lois doit en être l'auteur.	 »	
Chaque individu promet d'obéir à la « 	volonté générale	 ».
                                                            
                                                                                
                                                                    La « 	volonté générale	 » est ce qu'il y a de commun	dans toutes les volontés.
                                                            
                                                                                
                                                                    Par exemple, au moment où un groupe d'individus veut s'associer, il existe en chacunde ses futurs membres une volonté commune : créer cette association, quelles que soient par ailleurs leursvolontés particulières et différentes, singulières.
                                                            
                                                                                
                                                                    En promettant d'obéir à la « 	volonté générale	 », je ne promets	en fait que d'obéir à moi-même, qu'à une partie de ma volonté, qui se trouve coïncider avec celle des autres.Sans doute, en obéissant à la « 	volonté générale	 », ne réaliserai-je pas toutes mes volontés, je ne satisferai	pas tous mes intérêts.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais je me réaliserai que ce que je veux, que mes intérêts.
                                                            
                                                                                
                                                                    En aucun cas je ne seraisoumis à la volonté d'un autre.
                                                            
                                                                                
                                                                    Bref, je resterai libre.
« Tant que les sujets ne sont soumis qu'à de telles conventions, ils n'obéissent à personne, mais seulement àleur propre volonté.
                                                            
                                                                                
                                                                    	»	
En obéissant à la loi, qui n'est qu'une déclaration de la « 	volonté générale	 », je perds ma liberté naturelle de	faire tout ce  que je veux ou  plus précisément  tout ce que je peux , étant donné  la force des autres  quipeuvent s'opposer à mes projets.
                                                            
                                                                                
                                                                    Mais je gagne précisément une liberté politique, qui me permet à la fois den'obéir qu'à moi-même  (puisque je peux me considérer  comme l'auteur de  la volonté générale,  qui est unepartie de MA volonté), et ne pas subir la volonté d'un autre (plus fort, plus rusé, plus riche)..
                                                                                                                    »
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