la science se démarque t-elle des autres activités humaines ?
Publié le 25/04/2022
Extrait du document
«
Philosophie des sciences
L1
La science se démarque t-elle des autres activités humaines ?
« vous savez ce qu’on dit, la science ne dort jamais! ».
Dora Skirth (interprétée par
Jenny Slate) nous le rappelle dans le film Venom, où elle incarne la parfaite
personnification du scientifique : enfermée dans un laboratoire du matin au soir, en
cherchant à faire progresser la science de manière cumulative, parvenant à certaines
découvertes de manière hasardeuse (où plus précisément avec une découverte se
fondant sur l’induction, ou à des découvertes de théories qui se révèlent être
indépendante de la façon dont elles sont évalués).
Ce personnage véhicule un certains
nombres d’images reçues de la science, mais on pourrait en lister d’autres : le fait que la
science chercher surtout à réfuter ou vérifier des théories, qu’il y a une distinction entre
des termes observationnels et théoriques, ou encore qu’elle est une discipline qui diffère
radicalement des autres activités humaines.
Mais il semble que si cette image est si communément acceptée, peut être
possède t-elle un fond de vérité, qui permet de distinguer la science (par des
caractéristiques et des critères particuliers) du restes des activités humaines.
Nous nous
demanderons donc si oui on non, elle dispose de tels aspects, et si ils forment des
critères suffisant pour justifier une démarcation entre la science, et le reste des activités
humaines.
Nous allons nous pencher dans un premier temps sur les caractéristiques internes
qui semblent être inhérentes à la science.
Par la suite, nous verrons que malgré celles ci,
elle porte en son sein des discontinuités internes, qui vont pour finir, nous faire envisager
une forme de continuité externe de la science : sa dimension sociale.
Nous allons aborder pour commencer un aspect qui semble intrinsèquement lié à
la science : le fondement empirique de ses théories.
On y distingue schématiquement
deux aspects : tout d’abord, le test empirique d’une hypothèse.
On tire des
conséquences observables d’une hypothèse (ce qu’il nous serait possible d’obérer si elle
était vraie), et on met en place un dispositif ou une situation qui nous permet d’observer
ces conséquences.
Le second aspect consiste en une évaluation empirique (fondée sur
l’expérience) de l’hypothèse dont il est question.
D’ailleurs, il est intéressant de noter
qu’un des principes cruciaux des empiristes logiques, qui précise l’idée de fondement
empirique de la science est le vérificationnisme ( une certaine théorie de la signification).
Du vérificationniste découle en effet l’idée qu’un énoncé1 n’a de sens que si l’on peut
on entend par énoncé une phrase affirmative, susceptible d’être vraie ou fausse, et débarrassée
de ses éléments contextuels.
1
1 sur 4.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Expliquer et discuter cette affirmation de G. Belot : La science est née à la chasse, à la cuisine, à l'atelier, dans l'exercice libre et profane des activités techniques et intellectuelles directement déterminées par le besoin ou la curiosité et faisant leur apprentissage au contact de la réalité.
- Expliquez et discutez cette affirmation de G. Belot : « La science est née à la chasse, à la cuisine, à l'atelier, dans l'exercice libre et profane des activités techniques et intellectuelles directement déterminées par le besoin ou la curiosité et faisant leur apprentissage au contact de la réalité. »
- Expliquer et discuter cette affirmation de G. Belot : e La science est née à la chasse, à la cuisine, à l'atelier, dans l'exercice libre et profane des activités techniques et intellectuelles directement déterminées par le besoin ou la curiosité et faisant leur apprentissage au contact de la réalité. »
- L'ensemble des activités humaines, professionnelles et privées, dépend aujourd'hui de la disponibilité, en tous lieux, de l'énergie électrique.
- Quels sont les obstacles à la constitution d'une science objective dans les sciences humaines ?