La science conduit-elle au désenchantement du monde

« La Science conduit-elle au désenchantement du monde? La science apporte tous les jours de nouvelles réponses à nos interrogations et de nouveaux espoirs de progrès.

Son utilité et son efficacité ne font plus aucun doute. Pourtant les progrès scientifiques n’ont pas que des répercutions positives. Nous pouvons nous demander, si la Science conduit-t-elle au désenchantement du monde ? On entend par l’utilisation du verbe conduire, que la Science entraîne quelque chose, on suppose ici une relation de causalité entre les termes et non une simple succession des évènements sans relation, cause ni effets. L'expression désenchantement du monde a été définie en 1917 par le sociologue Max Weber pour désigner le processus de recul des croyances religieuses et magiques au bénéfice des explications scientifiques.

Ce qui a engendré un monde dans lequel la magie et la religion ne sont plus considérées comme principales et déterminantes dans la vie des hommes, tandis que la raison, la science et la technique sont au contraire mise en valeurs. Suivant les auteurs, ce désenchantement peut soit renvoyer positivement a une sortie du monde de la superstition et de la magie, ou bien négativement comme constituant une rupture avec un passé harmonieux. Max Weber désigne clairement l’ascension de la sciences (du latin scientia qui signifie connaissance , savoir connaissance théorique et rationnelle qui repose sur des critères précis de vérification permettant l’objectivité des résultats) comme la cause du désenchantement du monde, le progrès de la science, en mettant fin toute possibilité d'explication surnaturelle, semble amoindrir la place accordée au rêve et à l'imagination humaine et par conséquent, selon lui, créer une certaine souffrance, et une perte d’envoûtement et de charme au sein de notre monde. Ainsi pour répondre a la question posée, nous verrons d’abord que CERTES la science alimente notre émerveillement en ouvrant de nouvelles portes vers des mondes inconnus. POURTANT le progrès scientifique est acquis au prix d’un assèchement de l’enchantement du monde. »