LA REPUBLIOUE GAULLIENNE (1962-1969) - HISTOIRE
Publié le 07/12/2013
Extrait du document
LA REPUBLIOUE GAULLIENNE (1962-1969)
Après avoir réformé les institutions pour créer un État fort (sa priorité) et fait la paix en Algérie, de Gaulle tente de redonner à la France son rang de grande puissance et de rallier les citoyens audessus des partis et des classes.
«
L'ÉVOLUTION POLITIQUE DE L'HEXAGONE
• Le référendum de 1962 modifie l'élection du président, désormais
désigné par tout le pays ; glissement donc de son rôle : il risque de
devenir l'animateur de l'exécutif et non plus simple arbitre.
1965 : de
Gaulle
se représente, mais, trop sûr de sa dimension historique (il
pense incarner la légitimité depuis le 18 juin), il ne fait pas vraiment
campagne.
Face à lui, F.
Mitterrand, ministre sous la IVe République
président d'un petit parti-charniére, l'UDSR, et en 1965 candidat
unique de la gauche.
Le général n'est élu qu'au second tour par 54,5 o,0 des voix, après être « descendu dans l'arène » (interviews, déluge de
tracts UNR).
2.
1965-1969: la contestation s'amplifie
• La politique de grandeur est maintenue (plan calcul de 1966 visant à doter le pays d'ordinateurs).
Mais les législatives de 1967 accusent un nouveau recul gaulliste.
La gauche, elle, continue sa marche vers
l'unité : le report des voix FGDS/PC se fait bien.
Giscard d'Estaing,
chef des Rèpublicains indèpendants, arbitre la situation.
Le gaullisme,
contrairement à son objectif fondamental, n'a plus de majorité forte.
L'opposition tente alors l'assaut contre le régime.
• «En mai tout m'échappait » avouera le Général.
Dès 1967, longues
gréves dues à une hausse des prix plus forte que prévu et à la législation par ordonnances dans le domaine économique et social ( = procédure
exceptionnelle).
Une grande vague de contestation secoue alors début
mai 1968 les étudiants, puis les ouvriers, enfin le pays entier bloqué par les grèves.
Le 30, de Gaulle maîtrise à nouveau les événements,
mais les élections de juin sont un succès de la peur, non un triomphe
personnel.
Couve de Murville, longtemps ministre des Affaires étran
gères, succède
à Pompidou.
• Dès 1969, Pompidou annonce sa candidature en cas de départ du
Général : l'alternative n'est donc plus entre de Gaulle et le chaos.
Un
référendum ambigu propose de réformer à la fois Sénat et régions.
53 % de Français disent non à ce qui apparaît une nouvelle fois comme un plébiscite déguisé (la politique de régionalisation se développera
d'ailleurs
à partir de 1972 !) Le Général quitte aussitôt et définiti
vement
le pouvoir.
Le gaullisme : 13 ans de prospérité, d'indépendance, de « grandeur » avec tous les problèmes sociaux et écologiques posés par une telle crise de croissance..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA Ve RÉPUBLIQUE, PÉRIODE GAULLIENNE {1958-1969} - Histoire
- LA DÉTENTE ET SES ALÉAS (1962-1969) - HISTOIRE
- La Ve République de 1962 à 1969 (Histoire)
- LA Chanson de 1960 à 1969 : Histoire
- Télévision Croissance et politique de 1960 à 1969 : Histoire