la religion est-elle une illusion?

« ECT12 Philo/Lettres Entrainement à la dissertation№3 : La religion est-elle une illusion ? Sujet : La religion est-elle nécessaire ou illusoire? Introduction générale : Entrée en matière : En définissant la religion comme un« opium des peuples », Karl Marx souligne le caractère néfaste de la croyance présentée telle une drogue dont les effets d’apaisement momentané éloignent l’homme du réel en le berçant de promesses illusoires. Mise en contradiction+ Analyse+ Problématique : Cependant, le besoin de croyance semble être, à certains égards, vital.

Il permet, dans ce sens, aux humains de dissiper la peur et de vaincre l’angoisse liée à l’appréhension du monde et de ses phénomènes naturels.

ANALYSE : en effet, dans sa double acception étymologique, la religion se présente à la fois comme un rapport vertical liant un sujet à une force supérieure, transcendante et protectrice, ainsi qu’un lien horizontal rattachant l’individu à ses semblables lui prodiguant assurance et sentiment d’appartenance à une communauté de croyance.

D’où la nécessite qui, elle, se conçoit comme une indispensabilité, ce sans quoi quelque chose ne peut pas avoir lieu, ce dont un être ne peut se passer.

Somme toute, ce quelque chose qui doit forcément être.

La religion serait-elle alors ce quelque chose sans quoi, la vie humaine ne serait pas possible ? Le terme « illusion » désigne toutefois une tromperie, un fourvoiement ou une force destructrice qui se joue du sujet.

Problématique : Il convient alors de voir si le fait religieux est illusoire ou plutôt nécessaire voire indispensable à la réalisation de l’essence humaine. Annonce du plan : D’abord en quoi le fait religieux peut-il être nécessaire aux humains ? Quels risques et périls la croyance religieuse entraine-t-elle ? La religion ne devrait-elle pas rester une affaire subjective et éminemment personnelle ? § Introducteur de la 1ère partie: L’idée majeure de la partie : La croyance religieuse recèle des effets qui la rendent quelquefois nécessaire .Les idées secondaires des 3 sous-parties : Elle apporte un salut à même d’arracher les humains à la damnation éternelle.

Elle permet aussi de raffermir les liens sociaux et, in fine, de garantir l’épanouissement individuel des êtres en leur indiquant la voie de la perfection morale. Première sous-partie : La croyance et la foi prodiguent à l’homme le salut, la délivrance de la damnation éternelle : argument 1 : En effet la foi seule ‘’ sola fides ‘’ peut mener le croyant à bon port .Dans son épître aux athéniens, Saint Paul tente de les convertir par un serment.

Il insiste sur la foi comme planche de salut.

Par ailleurs, dans le cadre du dogme chrétien, la grâce divine est octroyée aux fidèles pour les sauver de la damnation.

Argument 2.De même, les deux autres monothéismes montrent que seule la foi mène au salut et à la béatitude.

Ainsi, le dogme juif est basé sur la foi en un sauveur qui libérera le peuple hébreu.

Par ailleurs, en Islam la soumission rationnelle doit guider les fidèles vers la récompense dans l’au-delà : le Coran insiste sur la question de la foi qui doit être étayée par la raison : Dans la sourate deux, il est dit que les savants craignent Dieu plus que tous les autres hommes.

Transition sous-partielle .En plus d’apporter le salut, le fait religieux consolide le sentiment d’appartenance à une communauté de croyance. Deuxième sous-partie : le fait religieux raffermit les liens sociaux et renforce le sentiment d’appartenance .Argument 1 .En effet, dans la Cité de Dieu, Saint Augustin montre que ce qui fait l’unité véritable des membres d’un peuple est l’accord sur ce qu’ils aiment, c'est-à-dire le fait d’avoir une croyance commune.

En comparant la cité terrestre et la cité céleste, il précise que les cités sont définies par les amours de leurs membres (le sentiment d’appartenance à une communauté de croyants) ainsi deux amours ont fait 1. »