La Religion Est Elle Qu'Une Consolation Pour Les Plus Faibles ?
Publié le 22/07/2010
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Une opinion est un ensemble d’idées que l’on se fait à propos d’un objet en même temps que l’on exerce sur lui un jugement par pensée. Or, on parle d’opinion personnelle, si elle est émise par une personne considérée dans son individualité et d’une opinion publique quand elle est portée collectivement par la société ou présentée comme telle. Alain, philosophe français du 20ième siècle, étudie l’origine et les conséquences de l’opinion publique dans Propos sur les pouvoirs. A travers son texte, il nous fait comprendre que personne ne pense par soi-même et que tout le monde recherche l’opinion publique. Mais, cela cause un problème à l’Etat, ce qui peut le mettre en danger. Après avoir expliqué l’origine et les conséquences de l’opinion publique, nous en viendrons à son enjeu politique, puis réfléchirons sur la place du citoyen. L’opinion publique n’a pas d’origine, plus exactement c’est l’opinion de personne. Or, elle agit sur le comportement et les pensées d’un citoyen. Autrement dit, c’est une pensée anonyme, impersonnelle et n’ayant pas de sujet précis, qui naît grâce à des incertitudes. De plus, elle concerne tous le monde, car chaque citoyen recherche l’opinion dominante lorsqu’il doit prendre une décision. Alain, la caractérise même comme un « être fantastique «. Comme il le dit au début de son texte, chacun les subit et personne ne les forme. C’est donc une pensée commune qui laisse à entendre que personne ne pense par soi-même. Par ailleurs, l’opinion publique a différentes conséquences. Tout d’abord, comme nous l’avons dis précédemment, elle agit sur le comportement et les pensées, ce n’est donc pas le fruit d’une réflexion personnelle. On se fit trop souvent aux idées des autres, c’est ce que nous fait découvrir Alain dans le second paragraphe, « Et tous les citoyens interrogent le pays, au lien de s’interroger eux-mêmes «. La presse joue aussi un rôle important dans l’opinion publique, car elle exprime des idées lues par les citoyens, donc ils s’appuient sur l’opinion publique et n’ont pas leur propre opinion. De plus, elle à une très grande emprise dans le monde politique, cela peut être un problème pour l’Etat et ainsi le mettre en danger. Dans le dernier paragraphe, nous pouvons constater que l’Etat est lui-même gouverné par l’opinion publique, « les gouvernants font de même, et tout aussi naïvement «. Cela donne naissance à des conceptions insensées entre un public anonyme et les gouvernants, par exemple la décision de faire la guerre, personne ne donne son avis car personne s’interroge lui-même, ils interrogent donc le pays. Nous pouvons également remarquer à la fin du texte, un paradoxe, « Un Etat formé d’hommes raisonnables peut penser et agir comme un fou «. Un manque de confiance, une absence de courage, entraîne les citoyens à se tourner vers l’opinion publique. Nous dirons également, que c’est en quelques sortes un gouvernement gouverné par l’opinion publique mais cela peut créer de nombreux problème pour la démocratie. De plus, il nous vient à nous demander si ce sont les gouvernants qui gouverne, ou l’opinion publique. Le texte d’Alain nous rappel nos responsabilités individuelles, surtout en politique qui est le sujet dominant du texte. Lorsque nous allons voter par exemple, il faut se fier à sa propre opinion et non à l’opinion publique. Un citoyen doit penser par lui-même, il ne doit pas être soumis à l’opinion commune. Il faut avoir confiance en son propre jugement et ne pas avoir peur de s’exprimer. De plus, un citoyen se laisse souvent guider par le poids du plus grand nombres. Aucun citoyen n'ose émettre une opinion concernant les affaires publiques, c'est-à-dire ce qui concerne tous. Tous le monde suit donc l’avis général, même si parfois cela ne leur plaît pas forcément. Alain nous dit dans le premier paragraphe « un citoyen, même avisé et énergique, quand il n’a qu’à conduire son propre destin, en vient naturellement et par une espèce de sagesse à rechercher quelle est l’opinion dominante… « Ici le mot « naturellement « exprime donc une habitude. Il se laisse donc mener par une pensée dont il n’est pas l’auteur.
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