La religion doit-elle se soumettre à la tradition ?

« Pour Saint-Simon, la véritable religion est celle qui se tourne, non vers le passé, mais vers l'avenir, afin d'améliorer la vie de tous les hommes.

La religion doit avant tout avoir une dimension sociale.

La religion doit promouvoir une «société libre» L e christianisme , qui est essentiellement une religion d'amour, doit contribuer à amé­ liorer le sort des hommes, et non les accabler.

Selon .ce que DJeu a cB n'81tcer­ talneftlent pas pill'fecllble, ntll$cequelecterg6adlt au "°"' caDleu compose unesclence•llœPlbtede perfaclionnement.» Selnt-slmon, Le Nouveau Chttstianlstne Saint-Simon, la reli­ gion n'a sa place ni dans une secte ni même dans une Église; «il s'agit plutôt d'un mou- vement associatif », incar­ nant une «mission con­ testataire » .

La religion doit être une source de développement L e mieux-être des hommes doit se manifester tant sur le plan économique et industriel qu'intel­ lectuel.

Au mystère de la religion comme ins­ titution inviolable et comme consolation, on doit préférer une reli­ gion qui instruit les hommes.

Pour Saint­ Simon, celle-ci doit être «la collection des appli­ cations de la science générale au moyen des- quelles les hommes éclai­ rés gouvernent les hom­ mes ignorants».

Seule une religion laïque est facteur de progrès L a religion ne peut se tourner vers l' ave­ nir que si elle ne se limite plus à n'être que religieuse, c'est-à-dire uniquement spirituelle.

Pour Saint-Simon , les prêtres doivent céder la place aux savants, qui substituent à la foi reli­ gieuse une passion pour l 'action .

Il faut «pouss er le nouveau système scien­ tifique» afin «de le faire servir de base à une nou­ velle religion ».

La religion ne doit pas être une institution f,igée et tournée vers le passé.

Ce n'est pas llÙJSÎ qu'elle COJUrib.ue effectivement au bonheur des hommes, mais en s'associant au progrès des connaissances.. »