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La religion chez Bergson

Publié le 18/03/2011

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Dans les chapitres II et III du grand ouvrage Les Deux Sources de la morale et de la religion, Bergson étudie la religion. Comme il a antérieurement distingué la morale close et la morale ouverte, il distingue la religion statique et la religion dynamique.    Si l'on passe en revue l'ensemble des religions, on constate en elles beaucoup d'illogismes, d'aberrations, d'immoralités, même de crimes. Pourtant « il n'y a jamais eu de société sans religion «. La religion, même en ses formes les plus humbles, correspond à un besoin humain, mieux encore, à une fonction de la nature.

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« des autres planètes suspendues aux étoiles... Réflexions sublimes ! Mais on peut se demander si cette morale n'est pas trop haute pour notre mesquinehumanité...

Comme pour éviter ce reproche, Bergson, au cours des cinquante dernières pages de son œuvre,aborde, à la lumière de sa noble doctrine, les problèmes présents ou prochains. Il place parmi « les bienfaiteurs de l'humanité » les hommes qui, en créant la Société des Nations, se sont mis entravers d'une guerre future : car « au train dont va la science, le jour approche où l'un des adversaires, possesseurd'un secret qu'il tenait en réserve, aura le moyen de supprimer l'autre.

Il ne restera peut-être plus trace du vaincusur la terre ». Un organisme international qui vise à supprimer la guerre devra en éliminer les causes.

La plus grave d'entre elles estle surpeuplement.

Il faudrait rationaliser la production de l'homme.

« Nulle part il n'est, plus dangereux de s'enremettre à l'instinct.

La mythologie antique l'avait bien compris quand elle associait la déesse de l'amour au dieu descombats.

Laissez faire Vénus, elle vous amènera Mars.

» Il faudra aussi répartir les matières premières, et organiser la circulation des produits.

On ne pourra maintenirabsolument le principe de la souveraineté des Etats.

« C'est une erreur dangereuse de croire qu'un organismeinternational obtiendra la paix définitive sans intervenir, d'autorité, dans la législation des divers pays et peut-êtremême dans leur administration.

» La paix serait plus aisément assurée par un retour, qui n'est point impossible, à la vie simple.

Les plaisirs tenant àune existence luxueuse perdraient de leur prix si les hommes éprouvaient la vraie joie, celle que donne l'intuitionmystique. L'humanité pourrait, si elle le voulait, « fournir l'effort nécessaire pour que s'accomplisse, jusque sur notre planèteréfractaire, la fonction essentielle de l'univers, qui est une machine à faire des dieux ».. »

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