La raison [ ... ] énonce en nous son veto irrésistible (Kant)

« CORRIGÉ CORRIGÉ • Éléments d'analyse Notions en jeu La politique ; le devoir; la justice et le droit; l'État ; la société; l'histoire.

Repères principaux En fait/en droit ; idéal/réel ; légal/légitime ; en théorie/en pratique.

Problème L'histoire est une succession de guerres.

C'est un fait.

Pourtant, la constitu­ tion d'États répond à un idéal de paix.

Or, si au sein d'un État, la paix est garantie par la loi, entre ces mêmes États aucune instance juridique ne statue de manière décisive.

Ou bien on abandonne comme utopique toute idée de paix perpétuelle et univerr.elle, ou bien on cherche à constituer une organisation juridique mais son « universalité ,, se heurte aux conditions de sa réalisation.

Question La paix perpétuelle et universelle est-elle un idéal ou une réalité à construire? Thèse Même si l'histoire n'est qu'une succession de guerres, c'est un devoir moral de travailler à la paix.

Structure du texte et procédés d'argumentation • La première partie du texte (du début à « doit chercher son droit ») annonce la thèse de l'auteur : « Il ne doit y avoir aucune guerre ,, est un impératif de la raison qui commande les relations aussi bien entre individus qu'entre États, et cela indépendamment des lois.

• La deuxième partie (de « Aussi la question ,, à « ne sera pas devait être ») affirme que, même si les faits sont en contradiction avec cet impératif, il n'en demeure pas moins que la poursuite de la paix peut et doit être menée.

• La dernière partie (de « et en vue de sa fondation ,, à la fin} montre que c'est un devoir moral de réaliser cet idéal par une constitution pour la paix perpétuelle et universelle.

LE DEVOIR • SUJET BI 1198. »