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La raison du plus fort chez Calliclès

Publié le 22/04/2022

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« Alexandre Goffinont DISSERTATION Note : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Or, « la loi est est faite par les faibles et par le plus grand nombre » l.1, ce qui sous entend que la loi des plus forts n’est pas la meilleure car elle n’est pas suivie mais on en déduit que celle des plus faibles est la plus efficace car elle est suivie et dure dans le temps.

La justice étant l’ensemble des lois admisent par la majorité, les faibles imposent leur conception de la justice aux forts. Les faibles étant la population dite incapable et les forts la population dite capable.

L’autorité politique: regroupement de la justice et la force est sujet de questionnement dans ce texte de Platon à savoir comment la définir et à la délimiter.

Ce questionnement n’est pas nouveau, cela fait plus de 25 siècles que les hommes n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la définition de la justice, ce qui empêche toute fortification de la justice.

Nous pouvons nous demander alors si les faibles sont les plus compétents à définir la notion de justice ? La majorité de faibles est-elle plus légitime et en capacité à définir la justice que les forts ? Ou les forts sont plus qualifiés pour en décider ? Dans un premier temps, nous verrons la notion de justice selon les faibles et la majorité.

Puis nous verrons dans un second temps la justice selon les forts. Tout d’abord, comment les faibles déterminent la justice selon Platon? Les faibles définissent la justice comme un ensemble de lois, qui par « intérêt personnel » l.2 les créent, ce qui leur permettent de décider quand faire « l’éloge et du blâme » l.3 des autres.

Ces lois sont mises en place pour constituer une garantie juridique des droits naturels de l’homme comme la liberté et la sécurité en implantant l’idée d’une obligation morale propre à ces lois par obéissance libre et volontaire, «les prenant en bas âge, comme des lionceaux, pour nous les asservir à force d’incantations et de momeries, en leur disant qu’il ne faut pas avoir plus que les autres et qu’en cela consiste le juste et le beau »l.22 à l.24 : c’est-à-dire inculquer depuis le plus jeune âge aux hommes à respecter le fait de ne pas dépasser autrui en leur disant que c’est ce qui a de mieux, que c’est ce qui représente le juste, l’idéal et le beau.. »

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