La question qui suis je admet-elle une réponse exacte ?
Publié le 15/03/2014
Extrait du document
«
nature humaine, cette nécessité de s'identifier soi-même à un être humain passe par la motivation de se
distinguer et de se repérer à sa juste valeur entre l'ordre divin et le règne animal.
Se connaître soi-même c'est
avoir conscience de nos propres limites humaines et prendre la mesure de notre humanité.
Cette volonté
renvoie finalement à la capacité d'identifier en soi une valeur fondamentalement constante dans l'intention de
procéder à un contrôle de son caractère, de ses qualités et de ses défauts, le sujet aspirant intimement à une
certaine maîtrise de soi.
C'est dans la détermination du je que se construit mon rapport au réel, car connaître
quelque chose c'est toujours connaître à partir de soi et ne pas se connaître impliquerait une incapacité à toute
connaissance.
Cette préoccupation primaire en soi n'est pas sans faire échos à la question de l'identité dans notre rapport
au monde.
Sous bien des aspects, je résulte essentiellement des influences de mon milieu.
Je m'inscris dans
les valeurs et les codes dominants de la société à laquelle j'appartiens, je tends à en assimiler les conventions
et l'héritage culturel, à adopter ses modes de vie et ses règles morales pour m'y conformer au mieux et trouver
ma place parmi les autres.
Michel Serres consacre une de ses réflexions à la question de la carte d'identité qui
définit qui je suis selon quel est mon nom, mon prénom, mon sexe et d'autres critères objectifs qui me
correspondent.
Je suis alors la somme de ces ensembles, l'unité insécable au croisement de tous les
retranchements de trop de groupes pour exister indépendamment de la synthèse obtenue.
Cette identité civile
m'englobe par rapport aux autres et j'ai une difficulté à décrire avec plus d'exactitude ma profonde nature de
sujet au-delà de ces critères par lesquels j'ai l'habitude de me présenter.
Le problème vient d'un abus de
langage.
Même si de manière assez réductrice j'ai besoin de faire le bilan des facteurs extérieurs qui
m'influencent et des ensembles dans lesquels je me circonscris, je n'y trouve qu'un début de réponse car
identité et appartenance renvoient à deux réalités qu'il ne faut pas confondre au risque d'acheminer vers une
approximation de ce que je crois être.
Si ce que je suis est plus que la somme des réseaux d'appartenances et des influences du milieu auquel
j'appartiens le problème reste alors encore entier.
Ne pouvant ni me satisfaire de cette réponse ni résumer mon.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- la question qui suis je admet elle une réponse exacte
- 1ere partie d'un type d'introduction pour la question : La question : "qui suis-je ? " admet-elle une réponse exacte ?
- La question « qui suis-je ? » admet-elle une réponse exacte ?
- La question du "qui suis-je ?" admet-elle une réponse exacte ?
- la question qui suis-je admet-elle une réponse exacte ?