Devoir de Philosophie

la question qui suis je admet elle une réponse exacte

Publié le 18/01/2013

Extrait du document

question
Dissertation de philosophie : Sujet : « La question « qui suis je ? « admet-elle une réponse exacte ? « -1136657746900 Qui suis je ? Un enfant peut sans doute, dès son plus jeune âge, répondre spontanément à cette question. Pour ce faire, il peut choisir de donner son nom, prénom, ceux de ses parents, ses frères et soeurs... Mais un enfant est innocent, il ne peut pas encore comprendre la complexité du pronom « je « et se contente de donner une réponse à la question « qui suis je ? « en se basant sur son sens premier et sur des éléments extérieurs. Pour un philosophe, cette question a une complexité d'un ordre totalement différent, lui se demanderait plutôt si la question : « qui suis je ? « admettrait ou pourrait admettre une réponse exacte ? En ce sens, un paradoxe se met en place, comment donner une réponse définitive alors que le « je «, sujet de la question, n'est pas définitif et est en perpétuelle évolution ? L'homme est un être de conscience, il échappe au principe du déterminisme et est en devenir continuellement, comment pourrait-il alors répondre avec exactitude à cette question ? L'identité d'un Homme peut d'abord permettre de répondre, mais seulement en partie à la réponse « qui suis je ? «. Cette réponse peut être complétée par les sciences de l'Homme (plus particulièrement l'anthropologie) mais une partie de la question reste toujours mystérieuse et impossible à déterminer. Tout d'abord, nous pouvons dire que derrière la question « qui suis je ? « se cache une volonté de mieux vouloir nous connaître et donc de trouver une réponse qui nous y aiderait. Alain Descartes, dans son Discours ...
question

« BODIN 13/11/12 Anthony T le S 2 Posséder une identité est donc une chose, mais suffit-elle seule à répondre à la question « qui suis je ? » ? Les sciences des Hommes, qui sont des éléments définis et prouvés ne pourraient-ils pas apporter quelque chose de plus pour répondre à cette question et lui apporter sa réponse exacte cherchée ? En effet, puisque nous sommes des êtres humains, les sciences que nous avons développées dans différents domaines (dont celui de la connaissance de l’Homme) nous donnent plus d’informations sur nous-même.

Mais si l’on se penche plus attentivement sur ces sciences, nous trouvons que se connaître soi-même peut être envisagé comme leur réel problème.

Prenons quelques exemples, nous avons la médecine qui se pencherait sur l’organisme de l’Homme ; la psychologie plutôt sur les désirs et le comportement de l’Homme ; l’ethnologie sur la culture des différents Hommes… Toutes ces sciences cherchent donc à décrire et à comprendre l’Homme.

La plupart de ces sciences amènent une exactitude incontestable, des choses qui ont été prouvées, vérifiées, justifiées.

Dans la génétique par exemple, il a été démontré que l’Homme était constitué de cellules, qu’il pouvait prendre certains caractères de ses parents… Mais nous sommes des êtres en perpétuelle évolution, pouvons nous donc penser que ces sciences, aussi exactes soient-elles, peuvent suffire à fournir une réponse exacte à la question « qui suis je ? » ? David Hume, dans Traité de la nature humaine , définit l’Homme comme était une « créature de l’univers ».

Si l’on suit ce que dit Hume, on assimilerait donc l’Homme a une créature, et donc comme toute créature terrestre, celle-ci serait une des œuvres de Dieu : l’Homme descendrait donc de Dieu.

Mais la un paradoxe se pose : Dieu ne repose sur aucun fait scientifique, nous n’avons jamais pu prouver l’existence de Dieu, personne n’a jamais été réellement témoin de l’un de ses actes ; il repose uniquement sur des croyances développés et transmises au fil du temps.

Si on prend cette idée comme point de départ, les sciences humaines ne peuvent plus fournir une réponse à la question « qui suis je ? ».

Car en effet (dans le sens ou l’Homme serait en quelque sorte un descendant de Dieu), puisque l’existence de Dieu demeure toujours un mystère, une partie de l’Homme resterait toujours elle aussi une énigme, et ne pourrait pas être définie, même par les sciences.

Les sciences développées par les Hommes permettent donc de répondre en partie à la question « qui suis je ? » mais laissent toujours des parties inconnues, ces sciences permettent en partie à l’Homme de savoir qui il est.

Ces parties qui lui resteraient « inconnues », l’Homme est-il capable d’en prendre conscience ? Ou alors s’agirait-il d’éléments impossibles à déterminer ? L’Homme, puisqu’il est un être de conscience, se sent quelque peu souverain sur lui-même et sur ses actes.

Il est en quelque sorte capable de vérifier si ses propres émotions et ses propres actions sont en accord avec ces exigences et avec ces désirs.

La perception intérieure que l’homme a de lui même, c’est à dire sa conscience, rend compte au « moi », et donc au « je » de tout ce qu’il se passe, de toutes les décisions prises.

L’Homme en ayant conscience de tout cela, saurait donc qui il est, et pourrait répondre à la question « qui suis je ? ».

Cependant, dans certaines maladies psychiques, le « moi » peut être modifié.

Il se retrouve donc impuissant et des pensées ou désirs qu’il refoulait jusqu’à présent se libèrent ; ces actions ne pouvant pas s’exprimer dans la conscience puisque l’homme sait qui il est et sait que ces choses ne sont pas bonnes pour lui, s’exprimeront à travers son inconscient.

Ces désirs sont ensuite satisfaits à travers une représentation imaginaire (par l’intermédiaire d’un rêve) ou bien alors le malade calme ses désirs en pensant les satisfaire dans un espace imaginaire alors qu’il s’agit en vérité d’un espace réel.

Dans ce cas, l’Homme est-il conscient de ce qu’il fait ou devient-il en quelque sorte étranger à lui même sur certains points ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles