La question de la légitimité du pouvoir a-t-elle un sens ?
Publié le 27/02/2008
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Le pouvoir, en tant que faculté d’exercer une autorité sur un ou plusieurs individus semble, d’emblée s’ériger comme barrière face à la justice ou au maintien des libertés individuelles. Or, le pouvoir n’est-il qu’un danger pour l’Etat dans la mesure où il tend à se confondre avec l’abus de pouvoir, ou peut-il au contraire, dès lors qu’il s’exerce dans un cadre réglementé, revêtir l’aspect d’un élément régulateur essentiel à la viabilité d’une société ?
En effet, si la notion de pouvoir apparaît comme indissociable de celle de subordination, est-elle pour autant systématiquement synonyme de contrainte ou de force ? Autrement dit, doit-on considérer, à l’instar de Montesquieu, que « tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser «, ce qui remettrait en question la sauvegarde des libertés individuelles, ou doit-on au contraire concevoir ce pouvoir comme le point d’encrage fondamental de la société, et finalement comme l’unique garant de ces libertés ?
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