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La question de la femme - Commentaire littéraire

Publié le 05/01/2013

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Introduction [Amorce] Voltaire, philosophe des Lumières, a combattu toutes les formes d’injustices. Dans ce texte, il aborde un type d’esclavage bien spécial : la dépendance des femmes dans la société, l’inégalité hommes-femmes, débat déjà abordé par des femmes comme Louise Labé à la Renaissance ou Marie de Gournay au xviie siècle. [Présentation du texte] Il choisit pour mener ce combat un genre hybride, à mi-chemin entre le récit, le dialogue, le discours et presque le conte philosophique. [Situation du passage] Un abbé rencontre une aristocrate, la maréchale de Grancey, qui fulmine contre une phrase qu’elle a lue dans les Épîtres de saint Paul : « Femmes, soyez soumises à vos maris. « Elle exprime son mécontentement et expose sa vision de la femme, qu’elle défend contre les hommes. [Annonce du plan] La maréchale révèle une personnalité particulièrement vive et libérée. C’est une avocate et une oratrice habile, dont le plaidoyer en faveur des femmes, qui est aussi un réquisitoire contre les hommes, reflète bien les idées novatrices du siècle des Lumières. I. Une femme pétulante à la forte personnalité La maréchale est une femme vive et libérée, bien représentative du siècle des Lumières. 1. Une femme de caractère Son fort tempérament se marque dans la modalité de ses phrases (rafale de questions, phrases longues, l. 24-28), avec des anaphores (« N’est-ce pas… ? «), des exclamations, des phrases nominales (l. 17, 34) et des termes violents (presque des injures : « des imbéciles «). Elle n’hésite pas à parler crument des réalités de la vie des femmes, la grossesse (« une maladie de neuf mois «), l&rsq...
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« I.

Une femme pétulante à la forte personnalité La maréchale est une femme vive et libérée, bien représentative du siècle des Lumières. 1.

Une femme de caractère Son fort tempérament se marque dans la modalité de ses phrases (rafale de questions, phrases longues, l. 24-28), avec des anaphores (« N'est-ce pas...

? »), des exclamations, des phrases nominales (l.

17, 34) et des termes violents (presque des injures : « des imbéciles »). Elle n'hésite pas à parler crument des réalités de la vie des femmes, la grossesse (« une maladie de neuf mois »), l'accouchement et ses « grandes douleurs », les règles (« des incommodités très désagréables », « ces douze maladies par an »). 2.

Une femme à la vie débridée, mais cultivée. »

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