La question de la conscience
Publié le 04/01/2016
Extrait du document
«
peux saisir en moi même que je suis occupé à percevoir un arbre ou un bâtiment dans la
cour et ce second exemple suffit pour nous apprendre que pour la pensée c'est donc une
seule et même chose que de s'exercer par exemple et de se ressaisir elle même dans on
propre exercice.
Par conséquent ces deux exemples nous permettes de conférer une
signification plus stricte aux expressions commune d'avoir conscience ou être conscient.
En effet, avoir conscient c'est apercevoir c'est à dire ressaisir ce qui fait en nous même en
matière de pensée.
Et d'autre part être conscient c'est pour l'homme être présent à sa propre
activité de penser, pouvoir se ressaisir sois même.
2.
Proposition de définition
Le recours à l'étymologie du terme et l'analyse qui peut en découler perdent d'entendre par
conscience une aptitude particulière de l'homme, une capacité d'apercevoir en lui même qu'il
pense.
Il convient d'entendre une capacité du sujet humain à se penser lui même, en
pouvant donc prendre une part de distance envers lui même.
Et par suite cette capacité du
sujet humain à se prendre lui même comme objet de sa propre pensée et donc, comme objet
d'une connaissance possible.
Cette compréhension de la conscience est précisément celle
de Descartes, qui l'a met au centre même de la définition qu'il propose de la pensée ( Pensé ,
Descartes, 1 re
partie, texte 9).
« Par le mot de penser, j'entends tout ce qui se fait en nous de
tel sorte que nous l’apercevons immédiatement en nous même; c'est pourquoi non
seulement, entendre, vouloir, imaginer, mais aussi sentir est la même chose ici que penser ».
« Tout » est important ici, il renvoie à :
o Entendre : entendement (raison)
o Vouloir : volonté (choix+décision)
o Imaginer : imagination (faculté de création d'image mentale : imagination
reproductrice de la perception + créatrice)
o Sentir : (sensations + sentiments)
Descartes s emploi à définir la pensée d'une manière complètement originale.
Descartes ne
définie pas la pensée par la disposition et l'exercice de tel ou tel faculté, dans l'exact mesure
où certaines de ces facultés peuvent être présente chez l'animal, notamment la sensibilité
voir l'imagination elle même.
Mais Descartes ne définie par davantage la pensée par la réunion de ses facultés en un seul
être dans l'idée que cette conjonction serait propre à l'homme et à l'homme seul, par
différence avec l'animal qui lui n'en posséderait que quelques unes.
Tout différemment et de manière pleinement originale, Descartes définie la pensée
triplement :
o Il la définie comme une activité et non pas comme une substance, c'est la qu'indique
le choix du verbe aux lieu du substantif correspondant la pensée, cette activité
suppose l'existence du sujet pensant.
C'est d'ailleurs en ce sens que dans le texte dit
du codigo par l'expérience du doute méthodique, Descartes n'établit pas seulement
l'existence certaine de la pensée mais également conjointement celle de l'existence
du sujet qui pense, c'est à dire du « je » du « je pense ».
o Descartes définie la pensée comme cette activité spécifique du sujet de ressaisir ce
qui fait en lui même, ses sensations, ses sentiments, ect.
De là, la précision décisive
à valeur définitionnelle apportée par Descartes de tel sorte que nous l’apercevons en.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Puis-je remettre en question la conscience que j'ai d'exister ?
- La question de la conscience est-elle aussi obscure que la question de l'inconscient ?
- << la question de la conscience est aussi obscure que la question de l'inconscient >> quelle est l'importance d'une telle remarque et quelles réfléxions vous suggère-t-elle ?
- Étant donné que toutes les découvertes scientifiques passées ont été remises en question, l'idée de vérité n est-elle Qu'une utopie, à bannir de la conscience du savant ?
- «Aimez ce que jamais on ne verra deux fois», tel est le conseil que donne Vigny au vers 308 de La Maison du Berger. En face de la morale et de l'art classiques qui privilégient l'éternel par rapport à l'éphémère, l'universel par rapport au singulier, ne vous semble-t-il pas que Vigny définit ainsi une attitude - éthique et esthétique - nouvelle qui, annoncée par Montaigne et la littérature baroque, s'est surtout développée dans la littérature moderne, à partir du romantisme ? Pour répo