La psychologie peut-elle se passer de la notion de tendance ?
Publié le 15/09/2014
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B. — Faut-il élargir encore la notion de tendance? M. PRADINES lui-même admet qu'outre les tendances vers, il existe des tendances à, plus «ramassées sur le sujet «. Je tends à retirer ma main d'un objet brûlant, comme je tends à me distinguer si je suis ambitieux, à chercher querelle si je suis combatif, etc. (voir les exemples cités Textes, 1, p. 215). En un sens plus large encore, A. SUR-LOUD a donné le nom de tendances à tous les « modes actifs de la vie psychique «, aux « intentions «, innées ou acquises, qui fonctionnent sans le concours de la volonté et possèdent ou ont acquis unc énergie propre. Ce sont soit des schèmes moteurs, soit des structures, des « formes « (au sens gestaltiste) qui s'imposent à nos actes (Ibid., I, p. 211-214). — Mais ce dernier emploi du terme a le tort de l'étendre à tout le dynamisme psychique spontané : la tendance ne constitue plus alors une réalité psychique parmi d'autres, c'est le psychisme tout entier.
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