La prohibition de l'inceste chez Sigmund FREUD
Publié le 12/06/2012
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La complexité de ses sentiments nous permet de supposer que la belle-mère représente réellement pour le gendre une tentation incestueuse; et, d'autre part, il arrive fréquemment qu'un homme tombe amoureux de sa future belle-mère. Et c'est surement cet acteur incestueux qui a motivé chez les sauvages les prohibitions portant sur les relations entre gendre et belle-mère. C'est ainsi qu'en ce qui concerne ces prohibitions, il s'agit seulement d’une protection contre l'inceste possible. Ainsi, ces tribus primitives ont en commun un certain infantilisme facilement reconnaissable par les adultes occidentaux. L’auteur explique que cette crainte de l'inceste constitue un trait essentiellement infantile et le li à la vie psychique des névrosés. En effet, leurs agissements sont transparents et assez aisément comparables avec certains stades de l’enfance qu’ils édifient en lois sociales. Freud compare à plusieurs reprises leurs croyances totémiques et lois aux lois imposées par l’inconscient chez le névrosé obsessif.
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