La politique a-t-elle une sphère propre ?

« La politique n'a pas de sphère propre •U·n• La politique est déterminée par des éléments extérieurs à la politique: par des intérêts économiques, par des valeurs morales, par les traditions sociales, par l'appétit du pouvoir.

Elle n'a pas de sphère propre.

La politique dépend de l'économie P our Marx , la poli­ tique fait partie des superstructures.

Comme la religion , les idéaux «L'État étant la forme par laquelle les individus d'une classe dominante font valoir leurs intérêts communs ( ...

), il s'ensuit que toutes les institutions communes pas­ sent par l'intermédiaire de l'État et reçoivent une forme politique.» Karl Marx, L'idéologie allemande politiques ne font que refléter des intérêts bas­ sement économiques .

La plupart des déci­ sions politiques ne visent qu'à préserver les prérogatives et la richesse de la classe dominante.

La politique poursuit des idéaux (( Le pouvoir légitime est celui qui déter­ mine les autres à se prê­ ter à nos vues par l'idée de leur propre bonheur », dit d' Holbach dans Le Système social.

La poli­ tique n'est qu'un moyen au service du bien commun.

Toute action politique est ainsi fondée sur des valeurs morales , sur un idéal de progrès, sur une idée du bien commun.

Le goût du pouvoir détermine la politique T out homme qui « fait de la politique aspire au pouvoir , soit parce qu 'il le considère comme un moyen au service d'autres fins , idéales ou égoïstes , soit parce qu'il le désire pour lui-même en vue de jouir du sentiment de pres ­ tige qu'il confère », dit Max Weber dans L e Savant et le politique.

La politique est déter­ minée par l'ambition personnelle, par le goût du pouvoir des poli ­ ticiens.

La politique ne possède pas de logique propre.

Elle est toujours déterminée par des considérations extérieures: économiques, morales, psychologiques, etc.. »