La physique est-elle la science du sensible ?
Publié le 24/10/2009
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Dans la science et la philosophie grecques, l'être était identifié à l'intelligible, et l'intelligible considéré comme le seul objet d'une science véritable. De ce fait, la science avait un objet éternel, immuable ; elle était, chez Platon par exemple, soit une mathématique, soit une dialectique atteignant les essences et les rapports entre les essences. Le sensible par contre était identifié soit au devenir, soit au flux des sensations et n'était et ne pouvait être l'objet d'aucune science. Le devenir en effet, toujours changeant car, disait Héraclite, « on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve «. Il ne pouvait donc dans l'antiquité grecque être question d'une science du sensible, c'est-à-dire d'une physique. La science suppose la découverte de rapports immuables qui, étant cantonnés dans un intelligible par définition supérieur au sensible, ne pouvaient fonder une science du devenir.
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