La philosophie, la morale, la métaphysique de Malebranche
Publié le 14/07/2011
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Nicolas de Malebranche naquit à Paris le 6 août 1638, dixième enfant d'un secrétaire-trésorier du roi. Il était de constitution très faible, contrefait même. Il fut élevé, en conséquence, dans la maison paternelle, jusqu'à sa classe de philosophie qu'il fit au collège de la Marche ; puis il étudia en théologie à la Sorbonne et entra, à vingt-deux ans, dans la Congrégation de l'Oratoire. Il s'y applique d'abord à l'histoire ecclésiastique et à l'hébreu. Un jour,comme il passait dans la rue Saint-Jacques, un libraire lui présenta le Traité de l'homme, de Descartes, qui venait de paraître. Il en fut frappé comme d'une soudaine et éclatante lumière. Il acheta le livre, le lut avec empressement et avec un tel transport qu'il lui en prenait des battements de coeur qui l'obligeaient de temps à autre à interrompre sa lecture, ce qui fait dire au malin Fontenelle : " L'invisible et inutile vérité n'est pas accoutumée à trouver tant de sensibilité parmi les hommes, et les objets ordinaires de leurs passions se tiendraient heureux d'y en trouver autant. "
Il avait vingt-six ans, il était désormais cartésien, il devait le rester un demi-siècle et un peu davantage.
Tout aussitôt, sans hâte du reste, il se mit à méditer et à écrire un grand ouvrage de philosophie cartésienne et chrétienne à la fois, ce qui n'implique pas contradiction.
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