LA PHILOSOPHIE GRECQUE
Publié le 10/11/2018
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LES PRÉSOCRATIQUES
l'intuition fondamentale de la philosophie grecque est l'existence d'illusions. L'homme peut se tromper, tout comme il peut être trompé. Ce vacillement l'amène à tenter de retrouver des certitudes. Le philosophe est celui qui vit dans le dèsir de certitude : c'est celui qui aime (philein) la sagesse (sophia), précisément parce qu'elle se dérobe à lui. Le savoir religieux est donné, on peut le posséder de toute éternité, ou dans l'éblouissement d'une vision inspirée. La sagesse recherchée par les philosophes ne se possède pas,
on se contente de la rechercher : elle fait l'objet d'un travail. Quand bien même on lui reconnaîtrait une qualité divine, elle est le produit d'une activité humaine, et non un cadeau des dieux.
les premiers philosophes, dits prèsocratiques parce qu'ils ont précédé Socrate, vivent entre le VIIe et le V' siècle av. J.-C. S'ils s'interrogent sur la nature de l'homme et sur le
sens de la vie, leur réflexion la plus profonde porte sur la nature du monde : sur ce que nous nommons aujourd'hui la physique (de physis, la nature), et qui est alors le cœur de la philosophie.
DÉBATTRE POUR PENSER LE MONDE
«Toute la philosophie occidentale n'est qu'une note au bas d'une page de Platon.» Si cette formule peut paraître exagérée, il n'en demeure pas moins que les Grecs ont inventé la philosophie, et que nous leur sommes redevables des grandes catégories avec lesquelles nous pensons le monde : la matière et l'esprit la nature, les nombres, la raison, sans même parler de la politique et de la morale. Existe-t-il pour autant une philosophie grecque, une pensée globale dont la cohérence expliquerait l'étonnante capacité à durer? La réponse, ici, doit être nuancée. S'il existe indiscutablement une façon grecque de voir le monde, une manière de réfléchir, un ensemble de concepts qui forment un langage commun, la philosophie grecque s'écrit au pluriel, ne serait-œ que parce qu'une dizaine de siècles séparent Thalès des derniers épicuriens. Les grands philosophes et leurs écoles utilisent le même langage, mais ils l'ordonnent selon des styles de pensée fort différents, quelquefois antagonistes. Cette tendance profonde à la divergence, au débat est peut-être la marque même de cette philosophie, inséparable d'une démocratie fondée sur la reconnaissance de la pluralité des opinions.
Telle est bien l'expérience fondamentale de la Grèce antique, celle qui non seulement trouve sa forme la plus élaborée dans la philosophie, mais encore permet la philosophie. Alors que les civilisations précédentes vivent sous le signe exclusif de la religion, et donc de la croyance, les Grecs découvrent un monde beaucoup plus inquiétant celui de la pensée, celui des questions que l'homme prend à cœur de résoudre, et non celui des réponses données par les dieux. \"Je sais que je ne sais rien\" dit magnifiquement Socrate, rèsumant ainsi le sentiment qui fonde toute démarche philosophique. C'est du fait de cette ignorance inédite, de cette incompréhension nouvelle du monde que l'homme est amené à faire travailler son esprit pour reconstruire un savoir nouveau. La philosophie naît au défaut du savoir religieux. quand celui-ci ne parvient plus à expliquer l'expérience humaine et la nature des choses.
On appelle «miracle grec» ce moment particulier dans l'histoire de l'humanité qui voit la religion s'effacer au profit de constructions intellectuelles fondées sur la raison profane, et non plus seulement sur le savoir sacerdotal. Les historiens ont tenté de l'expliquer : une période de prospérité et de paix aurait permis cette émergence de la pensée, notamment grâce au loisir enfin laissé aux hommes, ou du moins à certains d'entre eux. de penser. C'est une première interprétation; la seconde, sans doute plus convaincante, insiste sur les structures politiques associées à la démocratie athénienne, et notamment à cette constitution d'un espace de délibération, l'agora. De la possibilité de discuter des affaires de la Cité seraient nès une pensée duelle, un art du dialogue abandonnant les certitudes tranquilles du monde des dieux pour l'inquiétude et l'erreur d'un monde humain faisant l'expérience de l'incertitude et de la pluralité des possibles.
LE MYTHE DE LA CAVERNE
Assez critique vis-à-vis de la fable et des images (le mythos), Platon use généralement du discours raisonné et argumenté, se situant ainsi dans le monde du logos. En deux ou trois occasions, pourtant il nous montre Socrate fabulant pour mieux faire comprendre sa pensée. Le mythe de la caverne est ainsi l'exemple classique d'illustration de l'idéalisme. Des hommes, enchaînés dans une caverne et tournant le dos à l'ouverture, ne voient des objets extérieurs que leurs ombres projetées sur le mur : telle est la situation des humains, qui ne voient pas les idées, mais leur reflet sous la forme des choses. Les choses ne sont que l'ombre des idées. t:image est belle, mais la suite du mythe est plus inquiétante :celui qui se libère de ses chaînes et découvre la vérité se fait tuer par ses compagnons lorsqu'il la
leur révèle. L'exercice de la philosophie, comme Socrate a pu en faire l'expérience, n'est pas sans danger. Celui qui apporte la lumière sera considéré comme un menteur et un ennemi.

«
son
idéalisme et s'appliquant à tous les
domaines de la vie.
Il a ainsi donné une
poétique théorie de l'amour, fondée sur
la réminiscence : aimer, c'est reconnaître
dans l'autre celui avec lequel on n'a fait
qu'un.
De la même façon, on ne
construit pas tant les idées qu'on ne les
reconnaît et qu'on les contemple.
l'âme
a contemplé les idées dans une
existence antérieure, mais elle les a
perdues en entrant dans un nouveau
corps.
La connaissance la plus haute
n'est pas discursive, elle se rapproche
d'une révélation.
Mais, pour parvenir à
cette révélation, le cheminement
dialectique reste la voie la plus sûre.
LA LEÇON D'ARISTOTE
Élève de Platon pendant vingt ans,
fondateur de l'école péripatéticienne,
précepteur d'Alexandre le Grand,
le Macédonien Aristote (384-322)
est lui aussi à la base de la philosophie
occidentale, d'autant plus que sa
doctrine, adaptée par saint Thomas
d'Aquin au Moyen Âge, s'est
durablement agrégée avec la
philosophie chrétienne.
Aristote a d'abord constitué une
méthode, un art du logos, que l'on
appelle la logique : les jugements
s'articulent en propositions, suivant
des règles comme celle du syllogisme :
par exemple, «tous les hommes sont
mortels, or Socrate est un homme, donc
Socrate est mortel».
Les
démonstrations ainsi constituées
peuvent être déductives (allant de
l'universel vers le particulier, comme
dans l'exemple cité) ou inductives : par
exemple, on prend deux cas individuels
qui corresponden� et on en tire une
proposition générale.
Cette valeur de la méthode inductive
signe la différence d'Aristote avec Platon.
Sa philosophie, en effet sera beaucoup
plus respectueuse de la réalité sensible,
de l'expérience.
Là où Platon ne se fie
qu'aux idées et au logos, Aristote
travaille en s'élevant de la perception
jusqu'à la compréhension.
Des
définitions qu'il construit à partir de
l'expérience, il opère une classification.
Son œuvre reconnaît pourtant des
principes derrière la réalité des choses :
l'étude de la physique n'exclut pas une
étude de la métaphysique, c'est-à-dire
«ce qui est derrière la nature».
Simplement là où Platon imaginait
une opposition résolue entre les idées
et les choses, Aristote considère que
l'essence métaphysique des choses va
se manifester en elles.
On parle
d'immanence.
Ainsi, chez les animaux et
en particulier chez l'homme, l'âme vient
donner forme au corps.
Ce déploiement
de l'essence dans la chose, Aristote la LES
LIEUX DE LA PHILOSOPHIE
Chaque école philosophique est
associée à un lieu, et la plupart de ces
lieux sont aujourd'hui devenus des
noms communs, du Lycée d'Aristote
(le «Lieu des loups») à l'Académie
de Platon, en passant par le jardin
d'Épicure, célébré plus tard par
Voltaire, et par le portique des
stoïciens.
Dans ces espaces clos, systèmes
aussi fondamentaux.
D'autres
écoles sont fondées, dont certaines,
particulièrement intéressantes.
• Diogène (v.
41G-323) est un
philosophe d'un genre nouveau.
Là où
ses prédécesseurs se préoccupaient de
construire des systèmes, lui aime à s'en
moquer.
li lutte contre toutes les
philosophies, toutes les doctrines, toutes
disciples de devenir querelles; le débat les coutumes et toutes les croyances.
ne déborde pas des limites de l'école.
Les
cyniques se détachent par leur
Quelques philosophes, pourtan� vocation particulière au scandale : leur
sortent de ces lieux pour intervenir
modèle de référence, c'est la nature, et
dans l'espace public: Socrate, c'est
aussi bien à l'opinion qu'à l'ordre
Diogène, sont des personnages bien
public qu'ils s'en prennent Le terme de
connus des Athéniens, qui font de la «cynique»
fait référence au chien;
rue le lieu d'exercice de la philosophie.
l'arme du cynisme est le sarcasme, c'est-
Dans le monde hellénistique, le
à-dire la morsure (sarkazo, je mords,
changement d'échelle (de la cité à je
déchire).
li s'agit d'attaquer sans
l'empire) amène l'écrit à acquérir une
croire à sa propre parole, pour le simple
place plus importante : le lieu plaisir
de révéler la vanité des opinions.
physique d'enseignement cède alors Zénon,
disciple de Parménide, défend-il
la place à un espace mobile, virtuel,
l'idée que le mouvement n'existe pas?
reproductible :
le texte.
Aussitô� Diogène se met à marcher.
f-"'-------------i La guerre des idées est une réfutation
nomme entéléchie.
Une substance vient
s'incarner dans une matière qui résiste :
telle est en gros sa vision du monde,
dont on comprend qu'elle soit
compatible avec une théologie
chrétienne fondée sur le principe
d'incarnation (Dieu fait homme en
Jésus).
La psychologie d'Aristote distingue trois
strates : l'âme végétative, l'âme sensible,
la raison; cette dernière ne se trouve
que chez l'homme; les deux premières
chez les animaux en général; la
première seule, chez les plantes.
Ce qui distingue l'homme, outre la
possession de cette raison, sera moins
l'exercice de ses facultés intellectuelles
(comme chez Platon) que l'éthique,
c'est-à-dire la mise en œuvre des vertus.
L'Éthique à Nicomaque est une somme
de philosophie morale qui explique
cet usage des vertus, parmi lesquelles
la prudence a une valeur particulière.
Le vouloir, l'appétit du bien, est lui aussi
fondamental.
l'équilibre, l'art du juste
milieu définissent la morale d'Aristote,
qui s'inquiète particulièrement de la
justice.
En ce sens, l'éthique est
inséparable chez lui de la politique :
si l'homme, «animal politique», aspire
naturellement à vivre en groupe, c'est
en fonction d'une fin (le souverain bien)
que doit être constituée la Cité.
Avec Aristote et Platon, la philosophie
antique n'a pas dit son dernier mo�
même si elle n'Inventera plus jamais de permanente,
où la parole n'est
quelquefois pas nécessaire.
VIVant dans
un tonneau, Diogène met en question
toutes les coutumes humaines.
Alexandre le Grand lui adresse-t-il la
parole, le philosophe lui demande de
s'écarter de son soleil, niant ainsi toute
autorité.
Prétendant n'avoir d'ami que
son chien, il interroge l'inanité des liens
sociaux.
Cassant son écuelle a prés avoir
vu un enfant boire dans le creux de sa
main, il réfute toute civilisation, et c'est
pour finir l'idée même de l'homme qu'il
met en doute, en se promenant dans
les rues d'Athènes en plein jour, une
lanterne à la main, expliquant à qui veut
l'entendre : ede cherche un homme.»
Plus violente à sa manière que la
provocation permanente de Diogène,
l'incroyance absolue de Pyrrh011 le
sceptique (v.
365-275) est une pure
indifférence aux êtres et aux opinions.
Héritier de Socrate, qui dit ne rien savoir,
et de Diogène, qui refuse de croire,
le scepticisme pourrait aboutir à une
suspension de tout dialogue.
Il se dresse
pourtant contre tous les dogmatismes,
toutes les fausses sciences.
Les sceptiques ne se contentent pas de
leur propre incroyance, mais tentent de
désabuser leurs contemporains.
Rêvant
de libérer les hommes de leurs illusions,
ils transforment les escarmouches de
Diogène en véritables batailles.
Leurs
armes, ce sont de petits traités, vifs et
tranchants comme des lames.
Leur
champ de bataille, c'est la Cité, puisqu'il
ne s'agit pas tant de lutter contre une
opinion précise que contre les croyances
les plus répandues.
Vaste programme,
qui ne saurait s'épuiser en quelques
décennies.
Près de cinq siècles aprés
Pyrrhon, dans un monde hellénistique
déjà intégré à l'Empire romain, Lucien
de Samosate (v.
125-192) s'en prend
ainsi tour à tour aux collectionneurs
d'expressions anciennes, aux faiseurs
de solécismes, aux croyances de toutes
sortes, avant de régler leur sort aux
grands noms de la philosophie dans les
Dialogues des morts.
Quelle que soit
la violence de ses attaques, Lucien reste
toujours dans un registre littéraire,
s'appliquant davantage à faire rire son
lecteur qu'à l'inquiéter durablement
Plus ambitieuse, à cet égard, apparaît
l'œuvre de Sextus Empiricus (1�-111' s.),
qui livre l'une des batailles les plus
exemplaires de l'école sceptique.
Ses Institutions pyrrhoniennes sont
composées sur le modèle de
l'affrontement généralisé : les dogmes
se battent les uns contre les autres, le
philosophe se contentant d'orchestrer
une rencontre qui cessera faute de
combattants.
i!Jjj.Hjt1JIIW Aprés la mort d'Alexandre le Grand
commence l'époque hellénistique, qui
voit la philosophie grecque se détourner
de la métaphysique au profit de la
physique et de la morale : stoïcisme et
épicurisme seront les grandes écoles de
cette période, qui précède l'émergence
de la pensée théologique chrétienne.
C'est du grec stoa
(portique) que
vient le mot
stoïcisme
définissant l'école
fondée par
Zénon de
Kitium (v.
335-
264).
Les stoïques, ou stoïciens, auront
une grande influence sur Rome, et
certains d'entre eux, tels Cicéron (106-
43), Sénèque (v.
4 av.
J.-C.-65 apr.
J.-C)
ou l'empereur
1
indiscutablement grecs, marqués par la
recherche d'un équilibre, d'une sagesse,
d'une position viable de l'homme
dans le cosmos.
Pour les stoïciens, la
meilleure posture de l'homme face à
son environnement consiste à ne pas
tenter de résister inutilement aux
caprices du destin : derrière ceux-ci se
cache en effet une nécessité sur laquelle
l'individu n'a aucune prise.
Ne pouvant
disposer du monde extérieur, l'homme
n'aura la possibilité de jouer que sur
«ce qui dépend de lui», c'est-à-dire
son âme.
Pour atteindre le bonheur,
la sagesse réside dans une apathie
(absence de sentiments et de douleurs
physiques) et une ataraxie (vie sans
inquiétudes).
La raison permet d'éviter
les affects, et son rôle est déterminant :
les impulsions qui assaillent l'âme ne
deviennent des affects que si elles ont
été approuvées par la raison.
Celle-ci
doit donc veiller scrupuleusement à ne
pas laisser fleurir les affects et appétits
qui pourraient affaiblir l'Individu en le
rendant plus sensible aux aléas de la vie.
Par exemple, il vaut mieux être sobre,
car en cas de ruine on pourra se nourrir
frugalement sans en ressentir de
souffrance.
Le stoïcisme est ainsi une école de
volonté, où l'homme apprend à éviter
la souffrance en modérant ses appétits,
en apprenant à contraindre ses pulsions
afin de trouver un équilibre et une
stabilité susceptibles de rester les
mêmes au milieu des tempêtes de la vie.
ÉPICURE
ET SON ÉCOLE
On a souvent opposé stoïcisme et
épicurisme, alors que ces deux
philosophies morales ont en réalité bien
des points communs.
La vérité, c'est
que tant la culture romaine des origines
que la théologie chrétienne se sont plu
à mettre en valeur un stoïcisme de
l'effort sur soi, dans lequel elles se
reconnaissaien� quitte à dévaloriser
l'épicurisme, réduit à un pur et simple
hédonisme.
S'il est vrai qu'tplcure (341-270)
à
l'équilibre
prôné par les stoïciens.
Dans les deux
cas, il s'agit de prendre en compte la
nature, donnée et vécue comme une
nécessité à laquelle il serait vain de
se dérober.
Épicure se distingue des
stoïciens en faisant de la fidélité à
une nature intérieure le centre de
son système, alors qu'eux pensent
davantage à une nature extérieure.
Pour Épicure, il serait contre-nature
de partir en guerre contre son propre
corps.
Chercher le plaisir en essayant
d'éloigner le manque et l'angoisse, telle
est la principale règle de son éthique.
Cela étant, il ne s'agit pas pour lui
d'encourager la floraison des désirs,
mais au contraire de ne pas les attiser
par des privations trop absurdes.
l'épicurisme est ainsi une promotion
de la vie harmonieuse que l'on mène
à la campagne, entouré d'amis, dans un
jardin, en apprenant à connaître l'ordre
de l'univers et à s'y conformer.
Cette connaissance occupe une place
importante dans le système, et la
physique épicurienne, inspirée de
de
lclni,rc�riPnlnP est
composée d'une infinité d'atomes, qui
tombent suivant un mouvement dans
lequel nous pourrions reconnaître la
gravitation de Newton.
Cette chute est
nécessaire et inéluctable; à peine une
légère oscillation, de l'ordre du hasard,
peut l'infléchir, définissant une faible
marge dans laquelle se logent aussi
bien la variété des choses que la liberté.
La vie de l'homme est ainsi à l'image de
cette nature : prisonnière de la nature,
dotée d'une faible liberté qu'il convient
d'utiliser au mieux, avec l'aide de
la raison, pour se construire une vie
qui ne contrevienne pas aux lois
nécessaires de la physique.
La métaphysique disparaît ainsi
de l'horizon philosophique des
épicuriens : elle resurgira avec force
dans la théologie des chrétiens.
Mais la raison, fondement de
la philosophie grecque, perdra alors
sa place au profit d'une expérience non
plus intellectuelle, mais religieuse, issue
de la pensée juive : la foi..
»
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