La philosophie et la science: Le philosophe a-t-il quelque chose à apporter au savant ?
Publié le 30/11/2015
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Ne faut-il pas, en effet, aller plus loin ? Le philosophe va apporter au savant un type de recherche et une interrogation désormais nécessaires.
Les techniques biomédicales ont, depuis plusieurs décennies, largement progressé. Ici le savant et le philosophe ne peuvent que dialoguer de manière étroite et ininterrompue. Peut-on manipuler des embryons humains commes’ils étaient des choses ? Va-t-on fabriquer des clones, ces doubles humains illusoires et trompeurs, apportant une fausse espérance de résurrection ? La vie a-t-elle une valeur inconditionnelle ? Ici s’impose une réflexion interdisciplinaire sur des problèmes, que nul ne saurait mener en solitaire. Médecine et philosophie doivent être en symbiose : en effet, si les avancées des sciences biologiques révolutionnent nos pouvoirs, quelles valeurs doivent diriger cet essor et quels principes doivent présider aux interventions génétiques ? Le philosophe apportera ici au savant sa réflexion sur les valeurs morales, sur les notions de dignité et de personne; il dévoilera les normes guidant l’être humain.
«
L'
enj eu ? La science doit-e lle devenir une nouv elle religion ? Le
cu lte que nous lui vouons est-il bien fondé ? Nous gagnons, selon
la réponse apportée à l'in titulé, un type d'approche concernant la
légitim ité du projet scientifi que qui est souvent nôtre.
Plan
Quel plan sera adopté ? Un plan progressif, avec approfondisse
ment des concepts.
A) Le philosophe n'a rien à apporter au savant.
(position scientiste)
8) Le philosop he apporte au savant synthèse des sciences et ré
flexion sur la mét hode.
C) Le philosophe apporte au savant une réflexion sur les valeurs
mor ales relatives aux données scientifiques nouvelles.
Bibliographie HusSERL, La Crise de la science européenne et la phénoménol ogie
tr anscendant ale, Gallimar d (l'élè ve peut tenter de lire les vingt
premièr es pages.
Fondame ntal pour le sujet, mais di ffi cile).
JAN ICAUD, La Puissance du rationnel, Gallimard, p.
228 sq.
(d ifficile).
MoNOD, Pour une éthique de la connai ssance, La Découverte.
MORIN, La Méthode.
1.
La nature de la nature, Seuil (rééd.
en poche).
Russ, La Pensée éthique contemporaine, PUF, coll.
« Que sais-je ? ».
Pla n
lop
1) Introduction
Le philosophe, à savoir celui qui exerce le travail critique de la pensée sur elle
même, a-t-il >, à sav oir une réalité indéterminée, un > à fo urnir au savant, à savoir celui qui sonde la réalité par des
méthodes expérimentales, celui qui établit des lois entre les phénomènes et ras
semble dans des théories ces relations ou lois ? Te l est le sens de l'intitulé.
La science est-elle ou non close sur elle-même ? Peut-elle affirmer sa primauté
par rapport à toute forme de connaissance ? Céthique et les valeurs peuvent
elles découler de la science elle-même ? Est-ce la rationalité scientifique ou le
travail critique de la pensée sur elle-même qui construit les valeurs morales
concernant les données scientifiques ? Te l est le probl ème.
L enjeu ? La science doit-elle devenir une nouvelle religion ? Nous gagnons,
selon la réponse apportée, un type d'approche relatif aux projets et pratiques
des savants en cette f n de siècle, d'où un gain spéculatif et existentiel, concer
nant l'action.
1) Discussion
A.
Le philosophe n'a rien à apporter au savant, qui a une entière
confiance envers les méthodes et résultats de la science
Pourquoi la philosophie apporterait-elle > au savant ? La connais
sance et le savoir humain ne se sont-ils pas édif és de manière constructive et.
»
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