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La philosophie doit-elle penser le corps ?

Publié le 02/11/2012

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Comme le précise platon, c'est en ignorant le corps que la philosophie accède à la connaissance du vrai, de ce qui existe au-delà des apparences sensibles. Il faut ignorer le corps pour parvenir à la sagesse et à la sérénité et parvenir au royaume des vérités intelligibles.

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« La philosophie ne peut pas ignorer le corps C'est parce que j'ai un corps que je peux appréhender la réalité.

La pensée n'est pas séparable de l'existence corporelle.

C'est elle qui constitue le fondement de mon rapport au monde et à autrui.

L'enfant commence à apprendre avec son corps L e psychologue Jean Piaget, qui a lon- guement étudié le déve- loppement de la pensée, a montré en quoi les acti- vités motrices et sen- sorielles déterminent l'acquisition des con- naissances abstraites.

Avant même de savoir parler, l'enfant découvre le monde, apprend à maî- triser les objets qui l'en- tourent en se mouvant dans l'espace, en éprou- vant des sensations va- riées qu'il met en rela- tion avec des gestes de plus en plus précis.

Sans le corps, la pensée n'est est bien parce que je suis en vie que je puis méditer sur la sépa- ration du corps et de l'es- prit.

Que mon coeur cesse de battre et mes réflexions «La chose est le corrélatif de mon corps (...) elle se constitue dans la prise de mon corps sur elle.» Maurice Merleau-Ponty, La Phénoménologie de la perception philosophiques n'auront plus aucune réalité, ni pour moi ni pour autrui.

Par ailleurs, et ainsi que le dit Spinoza, «les décrets de l'Arne ne sont rien d'autre que les appétits eux-mêmes et varient en conséquence selon la disposition variable du Corps» (Éthique).

Le corps est un point de vue sur le monde e pense.

C'est indénia- J ble.

Lorsque je ferme les yeux, je peux imagi- ner des choses qui n'exis- tent que dans mon esprit.

Mais cela ne prouve pas, bien au contraire, que ma pensée est indépendante du corps.

Ce que je vois et conçois dépend de lui, tout comme dépend de lui mon rapport à autrui.

C'est grâce à lui que j'adhère à la réalité.

Le corps est la condition première de toute connaissance.

Il détermine mon rapport au monde.

La philosophie ne peut donc pas l'ignorer.. »

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